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La Bible aussi a ses numéros d’urgence !

Bible
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Nadine Sayegh - publié le 22/04/17 - mis à jour le 23/11/22
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À un moment de doute et de faiblesse, ces numéros d'appels de la Bible peuvent être de grand secours.

Quand nous sommes préoccupés par des soucis, c'est toujours une bonne chose de se tourner vers la Bible pour y trouver consolation et voir ce que le Seigneur veut nous dire. Tels des numéros d'urgence, voici les versets à lire en cas de situation difficile.

Quand tu es dans le péché, appelle : Psaume 51, 3-11

Quand nous nous sentons dans le péché ou que nous pensons à le commettre, il serait utile de lire le psaume 51 :

Pourquoi te glorifier du mal, toi, l'homme fort ? Chaque jour, Dieu est fidèle. De ta langue affilée comme un rasoir, tu prépares le crime, fourbe que tu es ! Tu aimes le mal plus que le bien, et plus que la vérité, le mensonge ; tu aimes les paroles qui tuent, langue perverse.

Mais Dieu va te ruiner pour toujours, t'écraser, t'arracher de ta demeure, t'extirper de la terre des vivants. Les justes verront, ils craindront, ils riront de toi : "Le voilà donc cet homme qui n'a pas mis sa force en Dieu ! Il comptait sur ses grandes richesses, il se faisait fort de son crime !"

Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais ! Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. J'espère en ton nom devant ceux qui t'aiment : oui, il est bon !

Quand tu es inquiet, appelle : Matthieu 6, 24-34

Quelques soient nos inquiétudes, il est important de placer notre confiance en Dieu qui peut nous raviver et nous montrer le chemin de l'espérance. Rongés par l'inquiétude, nous pouvons relire l'évangile de saint Matthieu (Mt 6, 24-34) :

Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.

Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : "Qu’allons-nous manger ?" ou bien : "Qu’allons-nous boire ?" ou encore : "Avec quoi nous habiller ?" Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

Quand tu es en danger, appelle : Psaume 90, 1-4

En situation de danger, nous pouvons, si cela est possible, lire le psaume 90 (Ps 90, 1-4).

Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur : "Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr !"

C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier.

Quand Dieu te semble loin de toi, appelle : Psaume 139, 5-9

Il arrive parfois de nous sentir abandonnés par Dieu. Le psaume 139 (Ps 139, 5-9) peut aider à implorer alors le Seigneur et nous rappelle qu'Il est toujours à nos côtés.

Garde-moi, Seigneur, de la main des impies, contre l'homme violent, défends-moi, contre ceux qui méditent ma chute, les arrogants qui m'ont tendu des pièges ; sur mon passage ils ont mis un filet, ils ont dressé contre moi des embûches.

Je dis au Seigneur : "Mon Dieu, c'est toi !" Seigneur, entends le cri de ma prière.
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ; au jour du combat, tu protèges ma tête.
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies, ne permets pas que leurs intrigues réussissent !

Quand ta foi a besoin de motivation, appelle : Hébreux 11

Desespoir femme

Dans sa lettre aux Hébreux, saint Paul explique non pas comment la foi doit être mais plutôt comme elle est puissante et comment son action peut être grande. Ainsi lorsque le doute nous guette ou que notre foi a besoin d'être fortifiée, il est bon de lire l'épitre aux Hébreux (He 11) :

La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.

Quand tu es coléreux et critique, appelle :  1 Corinthiens 13

Et quand la colère nous tien, il est bon de relire la magnifique lettre de saint Paul aux Corinthiens (1 Co 13). Celle qui parle de l'amour.

J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.

En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé. Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.

Quand tu te sens faible et dépourvu, appelle : Romains 8, 31-39

En cas de faiblesse et de désespoir, la lettre de l'apôtre Paul aux Romains (8, 31-39), nous rappelle que rien ne peut nous séparer de l'amour du Seigneur :

Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.

Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Quand tu as besoin de paix et de repos, appelle : Matthieu 11, 25-30

Et en cas de besoin de repos, tournons nous vers l'évangile de saint Matthieu (11, 25-30) :

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : "Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger"".

Quand tu as besoin de courage pour une tâche, appelle : Josué 1, 5-6

Personne ne pourra te résister tout au long de ta vie. J’étais avec Moïse, je serai avec toi ; je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. Sois fort et courageux, c’est toi qui donneras en héritage à ce peuple le pays que j’avais juré de donner à leurs pères.

Voilà de belles paroles tirées du livre de Josué (1, 5-6) qui donnent du courage et rappelle que le Seigneur sera toujours à nos côté.

Quand tu n’arrives plus à supporter ton prochain, appelle : Romains 12, 9-21

S'il est assez facile de nous montrer gentil et agréable envers les personnes que nous apprécions, il n'en est pas de même avec ceux qui nous en supportent : un patron injuste, un collègue qui nous tire dans les pattes, un voisin désagréable…  Lorsque la colère ou le mépris envers ces gens monte en nous, il peut utile de se tourner vers la lettre aux Romains (12, 3-21) :

Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien.
Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière.

Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement. Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous fiez pas à votre propre jugement. Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes. Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.

Bien-aimés, ne vous faites pas justice vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu. Car l’Écriture dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

Quand tu sens un moment de déprime, appelle : Psaume 27, 1-7

Le psaume 27 peut être un véritable remède à la dépression :

Seigneur, mon rocher, c'est toi que j'appelle : + ne reste pas sans me répondre, car si tu gardais le silence, je m'en irais, moi aussi, vers la tombe. Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi, quand j'élève les mains vers le Saint des Saints !

Ne me traîne pas chez les impies, chez les hommes criminels ; à leurs voisins ils parlent de paix quand le mal est dans leur cœur. Traite-les d'après leurs actes et selon leurs méfaits ; traite-les d'après leurs œuvres, rends-leur ce qu'ils méritent. Ils n'ont compris ni l'action du Seigneur ni l'œuvre de ses mains ; que Dieu les renverse et jamais ne les relève !

Béni soit le Seigneur qui entend la voix de ma prière ! Le Seigneur est ma force et mon rempart ; à lui, mon cœur fait confiance : il m'a guéri, ma chair a refleuri, mes chants lui rendent grâce.

 Quand tu es découragé et que tout va mal, appelle : Psaume 37, 7-23

De la même manière, le psaume 37 peut s'avérer une vraie arme face au découragement :

Accablé, prostré, à bout de forces, tout le jour j'avance dans le noir. La fièvre m'envahit jusqu'aux moelles, plus rien n'est sain dans ma chair. Brisé, écrasé, à bout de forces, mon cœur gronde et rugit.

Seigneur, tout mon désir est devant toi, et rien de ma plainte ne t'échappe. Le cœur me bat, ma force m'abandonne, et même la lumière de mes yeux. Amis et compagnons se tiennent à distance, et mes proches, à l'écart de mon mal. Ceux qui veulent ma perte me talonnent, ces gens qui cherchent mon malheur ; ils prononcent des paroles maléfiques, tout le jour ils ruminent leur traîtrise.

Moi, comme un sourd, je n'entends rien, comme un muet, je n'ouvre pas la bouche, pareil à celui qui n'entend pas, qui n'a pas de réplique à la bouche. C'est toi que j'espère, Seigneur : Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras. J'ai dit : "Qu'ils ne triomphent pas, ceux qui rient de moi quand je trébuche !"

Et maintenant, je suis près de tomber, ma douleur est toujours devant moi. Oui, j'avoue mon péché, je m'effraie de ma faute. Mes ennemis sont forts et vigoureux, ils sont nombreux à m'en vouloir injustement. Ils me rendent le mal pour le bien ; quand je cherche le bien, ils m'accusent. Ne m'abandonne jamais, Seigneur, mon Dieu, ne sois pas loin de moi. Viens vite à mon aide, Seigneur, mon salut !

Si les gens te semblent méchants, appelle : Jean 15, 17-27

Le chapitre 15 de l'évangile de saint Jean, ne nous invite pas seulement à nous aimer les uns les autres mais nous aide aussi mieux réagir quand les autres sont hostiles envers nous :

Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.

Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.

Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé.

Si je n’étais pas venu, si je ne leur avais pas parlé, ils n’auraient pas de péché ; mais à présent ils sont sans excuse pour leur péché. Celui qui a de la haine contre moi a de la haine aussi contre mon Père. Si je n’avais pas fait parmi eux ces œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché. Mais à présent, ils ont vu, et ils sont remplis de haine contre moi et contre mon Père.

Ainsi s’est accomplie cette parole écrite dans leur Loi : Ils m’ont haï sans raison. Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement.

Envoie ces numéros d'urgence à tous tes contacts, car tu ne sais pas qui en a besoin maintenant !

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