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Aujourd’hui nous découvrons saint Jean-Baptiste de La Salle, celui qui transforma l’éducation en France. En 1935, Jean Gaudins achève la mosaïque de feu Marcel Imbs, qui orne l’arc triomphal de l’église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, dans le XVe arrondissement, à Paris. Une foule d’enfants se presse vers le Christ, au centre. L’artiste donne quatre détails pour le comprendre, Regardez bien !
Premièrement, le Christ. Au centre de la composition, sa haute stature domine, le bras gauche ouvert en signe d’accueil, le droit pointé vers le Ciel, qui est le but de toute existence. Deuxièmement, les 2 saints. Jean-Baptiste de La Salle, fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes au XVIIIe siècle, et sainte Marie-Madeleine Postel, qui créa la branche féminine, sont à genoux. Le prêtre tient un livre ouvert qui symbolise l’instruction transmise grâce à lui à des milliers d’enfants des rues, en France et à l’étranger.
Troisièmement, les enfants. À droite, des dizaines d’enfants se pressent avec leurs cartables vers le Christ qu’ils embrassent. Avec la nouvelle pédagogie de saint Jean-Baptiste, ils peuvent étudier en français et ensemble, grâce à l’invention de la classe. Quatrièmement, les vertus. De part et d’autre sont représentées les Vertus pratiquées par les Frères des Écoles Chrétiennes : Charité, Espérance, Prudence, Pureté, Humilité.
Demandons à ces deux figures de sainteté d’inspirer les éducateurs de nos enfants !