separateurCreated with Sketch.

[VIDÉO] L’Annonciation de Léonard de Vinci fourmille de détails

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mélina de Courcy - Anthony Cormy - publié le 24/03/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Tableau dans le tableau, jeux sur les lignes, sur les mains, sur les objets... L'Annonciation de Léonard de Vinci fourmille de détails édifiants. Décryptage avec Mélina de Courcy.

Campagne de soutien 2025

Ce contenu est gratuit, comme le sont tous nos articles.
Soutenez-nous par un don déductible de l'impôt sur le revenu et permettez-nous de continuer à toucher des millions de lecteurs.

Je donne

Alors que l'Église fête ce 25 mars l'Annonciation, Mélina de Courcy a choisi de s'arrêter quelques instants sur l'Annonciation réalisée par Léonard de Vinci. En 1472, encore tout jeune peintre, Léonard de Vinci peint ce tableau conservé à la galerie des Offices de Florence. L’artiste innove par rapport au thème habituel. Il donne notamment quatre détails pour le comprendre.

Le premier est la composition. Léonard installe l’Ange Gabriel et Marie dans la nature devant un parapet et supprime le fond d’or traditionnel, créant un effet de perspective. En haut, un rectangle forme un tableau dans le tableau, où apparaissent un fleuve, une montagne et un port, Marie étant appelée "le port du salut". Vient ensuite l’Ange Gabriel. Androgyne, les cheveux longs, les traits délicats, l’ange s’incline. Sa main gauche porte un lys, symbole de pureté, la droite bénit Marie : "Je te salue, Marie, pleine de grâces". Cette bénédiction rejoint Marie par la ligne horizontale du parapet. “Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, tu lui donneras le nom de Jésus”.

Surprise, Marie lève une main "Comment cela pourra-t-il se faire puisque je ne connais point d’homme ?" Elle souligne de sa main droite dans le livre la prophétie qui annonce cet instant. Vêtue habituellement de bleu et de rouge, sa robe se teinte ici de jaune, sur son sein : signe de la vie de Dieu qui prend chair en elle. Enfin, le meuble. Devant elle, un meuble étrange ressemble à la fois à un berceau, et à un sarcophage. C’est le berceau du Christ, mais aussi son tombeau. Mais il est posé sur des fleurs, signe de vie, et porte une coupe eucharistique, image de la résurrection.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)