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Éva, future baptisée : “J’ai compris que l’inexplicable pouvait devenir explicable”

EVA_CATECHUMENE

Éva va recevoir le baptême lors de la nuit de Pâques.

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Agnès Pinard Legry - publié le 28/03/25
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“Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit." Ces paroles, des milliers de catéchumènes à travers le monde se préparent à les entendre lors de la nuit de Pâques lorsqu’ils recevront le baptême. Tout au long du carême, Aleteia vous raconte l’histoire de ces hommes et de ces femmes heureux de devenir enfants de Dieu. Aujourd’hui, Éva, 27 ans. Rencontre.

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Éva, 27 ans, n’a pas attendu d’être baptisée pour s’engager dans l’Église. La jeune femme, qui va recevoir le baptême lors de la nuit de Pâques, fait déjà partie de l’équipe logistique de sa paroisse, Saint-Louis, à Hyères, où elle contribue également à animer les chants lors des messes. L’année prochaine, c’est en tant qu’hospitalière qu’elle compte s’investir lors des pèlerinages à Lourdes. "Faire des lits, accompagner les malades et les personnes âgées lors de leur déplacement… Là où il y a des besoins, n’importe lesquels !", lance-t-elle gaiement. Une chose est sûre pour la jeune femme : "Le chemin ne s’arrête pas au baptême, ce n’est que le début !".

Originaire de Clermont-Ferrand, Éva a déménagé dans le Var en 2022 pour son travail. Assistante administrative, elle découvre progressivement une région qu’elle ne connaît pas. "Début 2023, un matin, je me suis réveillée avec une certitude : j'avais envie d'aller à l'église. Par chance, c'était un dimanche. J'ai regardé les messes proposées et j'ai choisi celle de l'église Saint-Louis à Hyères", se remémore-t-elle. Lors de cette première messe dominicale, Éva se sent un peu perdue. "Les gens se levaient, s'asseyaient, je ne comprenais pas tout." Mais progressivement elle lâche prise. "Je me suis laissée porter, emporter… À la fin, j'ai fondu en larmes, submergée par l'émotion. Je ne savais pas ce qui m'arrivait, mais j'ai senti une lumière m'envahir. 'C'est ici ma place', me suis-je dit." Les mots coulent chez la jeune femme avec ce même souci "d’expliquer l’inexplicable", d’expliquer "sa conversion". "Dans nos vies, il nous arrive à tous des choses inexplicables. J'ai compris que l'inexplicable pouvait devenir explicable. Et cette explication c’est Jésus."

Éva recevant l'écharpe violette lors de l'appel décisif.

Éva n’entre pourtant pas tout de suite dans une démarche de catéchuménat. Elle décide de continuer à assister aux messes dominicales à Saint-Louis, seule, tout en approfondissant sa connaissance de la foi chrétienne par la lecture et ses recherches. "Je voulais comprendre pourquoi je me sentais si bien dans l'Église, découvrir l'histoire de la chrétienté. J’avais besoin de m’ancrer dans ma foi." Petit à petit, elle rejoint l’aumônerie des jeunes et ressent le désir profond de demander le baptême. "Je voulais faire partie de cette famille, être vraiment la fille de Dieu et proclamer haut et fort ma foi. Je souhaitais pouvoir dire : "Oui, je m’appelle Éva et je crois en Dieu."

"On ne parle pas assez, ou mal, de la religion", reprend la jeune femme. "Certains pensent que c'est une secte, que nous sommes fous." Au début, ses parents étaient sceptiques. "Mais je suis quelqu'un de très terre à terre. Ils me connaissent et savent que je ne me laisse pas déborder par mes expériences. Ils me font confiance." Ses parents, bien que baptisés par tradition, n'avaient pas de lien particulier avec la religion. Aujourd'hui, ils voient leur fille évoluer positivement. "Ils me voient en paix, et cela m'a beaucoup changé. Ma mère m'accompagne désormais aux messes dominicales et s'y intéresse."

J'agis à mon échelle, je suis simplement Éva ! Mais une Éva qui a un peu plus de souffle.

Difficile pour Éva de résumer ce qui la touche particulièrement dans le message du Christ. Il y a tant de choses. "Mais si je devais vraiment ne retenir qu’un enseignement fondamental, ce serait celui du pardon. Le fameux ‘Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font’", glisse-t-elle pensivement. "La société nous pousse à réagir violemment aux blessures infligées par autrui. L'enseignement du Christ nous apprend à être plus patients, à relativiser et à profiter de chaque instant avec nos proches." Et la jeune femme de poursuivre : "J’essaie de témoigner de tout cela auprès de ma famille, de mes amis. J'agis à mon échelle, je suis simplement Éva ! Mais une Éva qui a un peu plus de souffle. Je suis prête pour la suite !"

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