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Dix bons mots du pape François

PAPA FRANCESCO CHE RIDE
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Camille Dalmas - publié le 20/01/25
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Dans sa dernière autobiographie Espère (Albin Michel) le pape François affirme que “Dieu sourit” et qu’un chrétien triste “est toujours un triste chrétien”. Petit florilège des bons mots ou des blagues que le pape François a racontés depuis son accession au trône de Saint-Pierre, en 2013.

Le remède de la téquila

Lors d’une audience générale sur la place Saint-Pierre, le pape François circule en papamobile. Un prêtre mexicain, venu avec des confrères, apostrophe le pontife âgé pour lui demander comment va son genou. "Tu sais de quoi j’ai besoin pour mon genou ? De la téquila !"

Aux jeunes qui veulent devenir jésuite

Le pape François reçoit un responsable de la Province jésuite de Chine, et répond à de nombreuses questions très sérieuses. À un moment, son interlocuteur lui demande quel conseil il donnerait à un jeune homme qui envisagerait de rejoindre la Compagnie de Jésus. Réponse immédiate du Pape : "Deviens dominicain !"

Le Pape blague dès son réveil d’opération 

Atteint d’une hernie intestinale avec risques d’occlusion, le Pape subit une lourde opération le 7 juin 2023. Lors d’une conférence de presse, le chirurgien Sergio Alfieri raconte les circonstances de l’opération. Le Pape a "bien réagi", assure-t-il. "Il a déjà fait sa première blague il y a 10 minutes", poursuit le médecin qui avait déjà réalisé opéré le Pape deux ans plus tôt. "À quand la troisième ?", lui aurait lancé le Pape à son réveil. 

Le Pape et un évêque allemand 

En septembre dernier, le Pape est reçu à la cathédrale de Luxembourg, et plusieurs évêques s’avancent pour le saluer. Se présente Mgr Jörg Michael Peters, évêque auxiliaire de Trèves, de l’Allemagne voisine. Ces dernières années, des tensions ont marqué les relations entre l’épiscopat allemand et le Saint-Siège. Mgr Peters explique au Pape que lui et ses confrères lui apportent les chaleureuses salutations de la conférence épiscopale allemande. Ce à quoi le Pape lui répond avec un air malicieux : "C’est catholique ça ?". 

La « piste d’atterrissage » d’un vaticaniste 

Dans l’avion qui l’emmène en Slovaquie en 2021, le pape François vient saluer les journalistes qui l’accompagnent. Il remarque que la journaliste la plus âgée, la Mexicaine Valentina Alazraki, n’est pas là, mais il se réjouit de savoir qu’est présent un autre journaliste expérimenté, Philip Pullella, correspondant historique de l’agence Reuters. Il le cherche alors du regard, à travers les rangs de siège de l’avion. "Ah, le voici, je peux voir la piste d’atterrissage !", s’exclame-t-il en pointant du doigt la calvitie du journaliste américain. 

Le hongrois, langue du Paradis

L’ambassadeur hongrois Eduard Habsburg rapporte qu’à l’aéroport de Budapest, le pape François, qui connaît la réputation de la langue hongroise difficile à apprendre, a tenu à raconter sa blague hongroise préférée. "Savez-vous pourquoi on parle hongrois au paradis ? Parce qu’il faut une éternité pour l’apprendre !"

« Priez pour moi ! » 

À chaque fin de catéchèses, le pape François n’oublie jamais de conclure par cette demande : "N’oubliez pas de prier pour moi." Mais souvent, pour clore sur une note humoristique, le Pape - qui sait qu’il a des détracteurs -, lève les yeux vers ses hôtes et lâche : "Priez pour moi ! Pas contre moi !"

Le liturgiste et le terroriste

Dans sa dernière autobiographie, Espère (Albin Michel), le Pape livre une plaisanterie qui lui aurait été racontée par l’ancien archevêque de Cantorbéry Justin Welby : "Tu connais la différence entre un liturgiste et un terroriste ? Avec le terroriste, on peut négocier…"

L’histoire du jésuite « un peu vaniteux »

Dans cette autobiographie, François raconte l’histoire d’un jésuite un peu vaniteux qui a un problème cardiaque et doit être admis à l’hôpital. "Avant d’entrer dans le bloc opératoire, il demande à Dieu : ‘Seigneur, est-ce que mon heure est venue ?’ ‘Non, tu vivras encore au moins quarante ans’, répond Dieu. Dès qu’il est rétabli, il en profite pour se faire une implantation capillaire, un lifting, une liposuccion, les paupières, les dents… Bref,  c’est un homme nouveau. Mais dès qu’il sort de l’hôpital,  une voiture le renverse et il meurt. Quand il arrive auprès de Dieu, il proteste : "‘Seigneur, tu m’avais dit que je vivrais encore quarante ans !’. Et Dieu : ‘Oups, pardon, je ne t’avais pas reconnu…’."

L’histoire du pape François en Amérique 

Le Pape rapporte une autre blague dans Espère, une histoire où il s’imagine arriver à New York pour un voyage apostolique. À la descente de l’avion, il trouve une énorme limousine qui l’attend. "Il est un peu embarrassé par ce luxe, mais il se dit que ça fait une éternité qu’il n’a pas conduit, en plus une voiture comme celle-là, quand est-ce que l’occasion se présentera de nouveau ? Il regarde la limousine et demande au chauffeur : "Vous me laisseriez conduire ?" Et le conducteur : "Écoutez, je suis vraiment désolé, Votre Sainteté, je ne peux vraiment pas, les procédures, le protocole…" Mais vous savez ce qu’on dit, quand le Pape s’est mis une idée dans la tête… Bref, il insiste, il insiste jusqu’à ce que l’autre cède. Alors François s’installe au volant et s’engage sur une de ces énormes routes, il y prend goût, il appuie sur le champignon : cinquante kilomètre-heure, quatre-vingts, cent vingt… Jusqu’à ce qu’il entende une sirène et qu’une voiture de police l’arrête. Un jeune policier s’approche de la vitre teintée. Un peu intimidé, le Pape la baisse, l’autre pâlit. "Excusez-moi un instant", dit-il, et il va à sa voiture pour appeler la centrale. "Chef… je crois que j’ai un problème. - Quel problème ? demande le chef. - Je viens d’arrêter une voiture pour excès de vitesse… mais c’est quelqu’un de vraiment important. - Important comment ? C’est le maire ? - Non chef, plus important que le maire. - Plus important que le maire ? Qui ça ? Le gouverneur ? - Non, encore plus… - C’est quand même pas le président ? - Encore plus, je crois… - Qui peut être plus important que le président ? - Écoutez chef, je sais pas qui c’est, mais en tout cas son chauffeur, c’est le Pape !". 

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