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Ce sera sans doute un des plus beaux moments de la réouverture de Notre-Dame. Dimanche 8 décembre, une impressionnante procession de bannières précédera au début de la messe les prêtres et les diacres. Dessinées par l’incontournable Jean-Charles de Castelbajac, qui signe également la nouvelle paramentique de la cathédrale, 113 bannières portées par des paroissiens de Paris se succéderont pour entrer dans la cathédrale et remonter la nef jusqu'à l’autel qui doit être consacré ce jour-là. Chacune de ces bannières sera unique. Si sur certaines figurera la Vierge Marie, on pourra aussi voir des anges, des fleurs de lys, des saints ou même une crosse d’évêque sur d’autres.
Une entrée remarquable pour les paroissiens de Paris, heureux de retrouver ainsi leur cathédrale : "C’est un événement exceptionnel", se réjouit par avance auprès d’Aleteia Jean-Baptiste, séminariste au diocèse de Paris, qui portera la bannière de la paroisse de Saint-Louis en l’Ile (IVe). Ces bannières sont pour les paroisses du monde entier non seulement un signe de ralliement et d'appartenance, mais aussi un témoignage de foi. Elles sont volontiers sorties pour de grandes occasions, une solennité ou la fête d'un saint patron. La réouverture de Notre-Dame en est une. Autrefois brodées et confectionnées avec de précieuses étoffes, les bannières se font plus rares dans les initiatives paroissiales mais demeurent bien visibles dans les pèlerinages et les grandes manifestations. Elles restent pour les catholiques des symboles de dévotion qui unissent les croyants.
La joie des paroissiens
Si le choix des porte-bannières pour la réouverture de Notre-Dame doit beaucoup au hasard, Guillaume, paroissien de Saint-François Xavier (VIIe) y voit un cadeau de la providence : "J’aime bien dire que c’est Notre-Dame qui m’a choisi", sourit-il. L’église de Saint-Eustache (Ier) enverra elle des représentants d’associations solidaires de sa paroisse porter sa bannière. "Je me suis dit que je ne referai pas ça dix fois dans ma vie", nous a confié Catherine, une paroissienne très engagée auprès des personnes sans-abri.
Jocelyne, de Saint-Luc, (XIXe) y voit elle "un honneur de représenter la paroisse dans laquelle [elle a] grandi". Carine, enfin, y voit "une grâce et une grande joie". Et ce d’autant plus que des fidèles de sa paroisse lui ont présenté des intentions de prière qu’elle s’est engagée à porter. En somme, cette procession de bannières, historique à plus d’un égard, témoignera de la joie de tous les paroissiens de Paris de retrouver, cinq ans après, celle qu’ils ont pleurée, heureux d’être aujourd’hui consolés.