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Mission, synode, patrimoine, abus…un programme dense pour les évêques de France

CEF

Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes, 2017.

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Valdemar de Vaux - publié le 04/11/24
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La traditionnelle assemblée plénière d’automne de la Conférence des évêques de France débute de mardi 5 novembre à Lourdes. Les échanges porteront notamment sur la mission à l’Enseignement catholique et les questions financières. Les thèmes des abus, de la réception du synode et du patrimoine religieux devraient retenir l’attention.

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Chaque automne, la semaine qui suit la Toussaint, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à Lourdes une assemblée plénière. Entre le 5 et le 10 novembre, la centaine d’évêques qui sont à la tête des diocèses de France aura un programme dense. Entre les traditionnels discours d’ouverture et de clôture du président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, il sera question de la situation en Ukraine, des séminaires, du budget 2025 de la CEF, de l’Enseignement catholique, d’informatique et de numérique… Les "enjeux missionnaires" occuperont une large place, avec l’intervention du pasteur Krieger, président de la Fédération protestante de France (FPF) et de Mgr Shevkchuk, primat de l’Église gréco-catholique ukrainienne. 

Le lendemain, mercredi, les interventions d’évêques africains, dont le cardinal Ambongo, membre du C9 et président du Symposium des Conférences des Évêques d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), sera une manière à la fois d’évoquer la mission et de manifester la "communion universelle" de l’Église. À vrai dire, trois sujets devraient principalement retenir l’attention. D’abord, en résonance avec l’actualité romaine, le Synode sur la synodalité . Mercredi matin, l’assemblée entendra le "retour d’expérience" de la délégation française (le cardinal Aveline, Mgrs Rougé, Bertrand, Eychenne et Joly et Anne Ferrand, o.v.). L’occasion de revivre de l’intérieur ces quatre semaines de "conversation dans l’esprit" et de discussions et de comprendre les conclusions du Document final publié le 26 octobre et approuvé par le pape François et ses conséquences pour l’Église de France.

Abus et patrimoine

Ensuite, commencés en septembre 2023, les États généraux du Patrimoine religieux (EGPR) en France vont voir leur aboutissement samedi 9 novembre. Imaginés pour "regarder", "interroger" et "valoriser", ils donneront lieu à un répertoire complet des 100.000 édifices religieux de l’Hexagone et à des propositions qui seront discutées par les évêques pour donner des suites au travail mené par une équipe de la CEF en lien avec les associations de préservation du patrimoine et les pouvoirs publics propriétaires des églises construites avant 1905 (communes) et des cathédrales (État).

Enfin, sujet récurrent pour l’Église de France depuis la mise en place de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église (CIASE) en 2019, l’assemblée se penchera sur les abus. Spécificité cette fois-ci : l’angle choisi est celui des abus sexuels sur personnes majeures, laissé en jachère depuis le vote de résolutions en mars dernier. Dans la continuité des abus sur mineurs, il s’agit d’étudier la prévention et la réparation des victimes majeures à partir des travaux d’un groupe animé par Corinne Boilley. Les évêques travailleront sur ce sujet délicat jeudi 7 novembre après-midi et le lendemain matin.

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