separateurCreated with Sketch.

Cracovie, Brno, Munich, Paray… Ils ont traversé l’Europe avec elles

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Bérengère de Portzamparc - publié le 15/10/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
C’est un pèlerinage plein de sens qui s’est achevé le 13 octobre après avoir traversé six pays d'Europe avec les reliques de Marguerite-Marie Alacoque. À l’origine de cette idée originale, une jeune parisienne de 27 ans, Domitille, qui a su se démener pour embarquer de jeunes européens dans une démarche de prière et de pardon.

Campagne de soutien 2025

Ce contenu est gratuit, comme le sont tous nos articles.
Soutenez-nous par un don déductible de l'impôt sur le revenu et permettez-nous de continuer à toucher des millions de lecteurs.

Je donne

Il est parfois de belles inspirations qui portent un fruit puissant et lumineux. C’est ce qui est arrivé à Domitille, parisienne âgée aujourd’hui de 27 ans, et qui un jour de 2019, portée par une prière profonde, a imaginé le lancement d’un nouveau pèlerinage : consoler le Cœur de Jésus et implorer la miséricorde de Dieu en associant sainte Faustine de Cracovie à sainte Marguerite-Marie de Paray le Monial, toutes deux ayant rencontré le Christ et délivré son message. Seulement, après l’inspiration, encore faut-il se lancer, et mettre en place une organisation et tout un programme. Il n’aura échappé à personne que le covid arrivant par là, le projet de Domitille s’en trouve décalé, mais pas oublié puisqu’elle va continuer à mûrir son idée. Et son idée est d’obtenir l’autorisation de voyager avec les reliques de sainte Marguerite-Marie, tout en se rapprochant de jeunes des six pays traversés pour organiser chaque soir une veillée de prière autour de ces reliques. "J’imaginais faire un pèlerinage en ligne droite, en voiture au départ, et en m'associant à des jeunes sur place pour le logement et l'organisation."

Six pays sept veillées

Cinq ans plus tard, c’est chose faite, du 5 au 13 octobre dernier, c’est un petit groupe de jeunes qui s’est retrouvé pour partir de Cracovie et arriver à Paray le Monial 8 jours plus tard, à l’occasion des fêtes de Marguerite-Marie sur place. Le premier soir, à Cracovie, les reliques ont retrouvé celles de sœur Faustine, pour une première veillée de prières et de lancement, où les jeunes Polonais ont répondu présents en grand nombre. Puis, pendant huit jours, les reliques de Marguerite-Marie ont voyagé en bus, en train ou en voiture, “avec deux Français au départ rejoints ensuite par une Tchèque” et chaque soir, elles étaient déposées dans une église où était organisée une veillée de prières : à Brno (Tchéquie), à Vienne (Autriche). à Munich (Allemagne), à Lausanne (Suisse), puis à Lyon (France) avant de revenir à Paray-le-Monial, pour les fêtes de Marguerite-Marie organisées chaque année au mois d'octobre. "Dans chaque ville, les jeunes de la paroisse, que j’avais pu joindre grâce aux réseaux sociaux quelques semaines avant, étaient chargés de l’animation et de l’organisation, et à chaque fois, ce fut des veillées exceptionnelles de rencontres et de prières", raconte à Aleteia Domitille. 

Une pluie de grâces

Une telle idée, mûrie dans la prière donc, ne se vit pas sans doute et sans épines, et si Domitille confie avoir été étonnée de la facilité avec laquelle elle a obtenu l'autorisation de prendre les reliques, elle avait néanmoins sous-estimé le nombre de démarches à faire pour que celles-ci puissent voyager d’un pays à l’autre, d’un diocèse à l’autre. Mais Domitille en est certaine. Une pluie de grâces ne devrait tarder à tomber sur tous les jeunes qui se sont mobilisés pour organiser ces veillées "si belles et si priantes" tout au long du périple.

DOMITILLE-PERLERINAGE
Au centre Domitille, à l'origine du pèlerinage.

La suite appartient aux deux saintes, qui sauront, espère Domitille, "soutenir nos prières pour implorer la Miséricorde de Dieu sur le monde, sur l’Europe et en particulier sur les pays qu’on a traversés en ligne droite". Domitille n’envisage pas particulièrement de pérenniser ce pèlerinage, "c’était l’idée d’une fois, entre jeunes, et en toute simplicité", mais elle espère qu’en partageant aujourd’hui son expérience, notamment via les réseaux sociaux, elle donnera envie à d’autres jeunes croyants, de se lancer en imaginant d’autres démarches spirituelles. "C’est assez simple en fait, il suffit de se mettre sous le regard de Dieu, avec la complicité des saints." À bon entendeur ! 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)