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Dans son discours de politique générale, Michel Barnier évoque l’IVG et la fin de vie

MICHEL-BARNIER-AFP

Michel Barnier lors de son discours de politique générale, 1er octobre 2024.

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Agnès Pinard Legry - publié le 01/10/24
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Le premier ministre Michel Barnier a prononcé ce mardi 1er octobre son discours de politique générale. Il y a assuré qu’il n’y aurait pas de "remise en cause des libertés conquises au fil des ans" sur l’IVG, le mariage pour tous et la PMA.

Nommé Premier ministre début septembre par Emmanuel Macron, Michel Barnier a prononcé ce mardi 1er octobre son discours de politique générale. Sur le volet sociétal, le chef du gouvernement a énoncé ses "propres lignes rouges" assurant qu'il ne tolérerait "aucun accommodement sur la défense de la laïcité" ni "aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans" sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le mariage pour tous et la procréation médicalement assistée (PMA) ouvertes aux couples de femmes et aux femmes seules en France en 2021.

"J'ai entendu que certains ont des lignes rouges, parfois très rouges", a ironisé le Premier ministre devant le Parlement, alors que ses partenaires ont affiché les leurs, parfois contradictoires. Il a assuré que son gouvernement n'aurait aussi "aucune tolérance à l'égard du racisme et de l'antisémitisme", du "communautarisme", et des "violences faites aux femmes". "Nous n'accepterons aucune discrimination", a-t-il insisté.

Et la fin de vie ?

Michel Barniera a part ailleurs annoncé la "reprise du dialogue", en début d’année prochaine, sur le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen a été interrompu par la dissolution. "Être fraternel, c’est savoir accompagner les personnes en fin de vie", a-t-il dit." Je sais l’engagement et le travail de beaucoup d’entre vous sur ce dossier grave. Nous reprendrons le dialogue avec vous, avec le Sénat, avec les soignants et les associations, en début d’année sur le projet de loi dont l’examen a été interrompu par la dissolution. Et, sans attendre, nos efforts en faveur du développement des soins palliatifs seront renforcés dès 2025."

Cela signifie-t-il que le gouvernement va reprendre à son compte le projet de loi du précédent gouvernement, qui était en discussion au moment de la dissolution début juin ? Ou rédiger un tout nouveau projet de loi ? Le texte n'ayant pas été voté en totalité avant la dissolution de l'Assemblée, les députés vont devoir dans tout les cas repartir de la case départ.

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