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Bosser au détriment de son entourage : comment sortir du piège du “workaholism” ?

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Michael Krajski - publié le 18/09/24
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Le travail occupe une place importante dans nos vies, mais il peut parfois devenir envahissant et compromettre nos relations et notre bien-être. Comment détecter les signes de la dépendance au travail pour trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ?

Certains considèrent le travail comme une obligation incontournable, alors que pour d’autres, il devient une telle passion qu’il peut rapidement envahir toute leur vie. Bien que le travail soit une composante importante de l’existence, il ne devrait jamais occuper la première place. Lorsqu'il prend le dessus sur toutes les autres dimensions de la vie, il peut nuire considérablement aux relations familiales et amicales. Cette dépendance au travail, appelée "ergomanie" en français, est un phénomène plus connu sous son vocable anglais, le "workaholisme".

Il arrive que le travail devienne une activité envahissante, au point de déconnecter certaines personnes du reste de leur vie. Elles peuvent travailler jusqu’à tard dans la nuit et ne jamais déconnecter de leur boîte mail, mais avoir ensuite beaucoup de regrets au moment de la retraite, comme celui de ne pas avoir consacré plus de temps à leurs proches. C’est ce qu’on appelle une dépendance au travail : l’engagement professionnel en vient alors à sacrifier les relations avec sa famille, mais aussi ses passions, son développement personnel et sa vie de prière.

L'obsession du travail

Cependant, le workaholisme ne se résume pas à travailler de longues heures ou à accomplir des tâches professionnelles en dehors des heures de bureau, mais c’est également une véritable obsession du travail, nourrie par une quête constante d'auto-valorisation. Cette obsession est souvent accompagnée d’objectifs irréalistes et d'un sentiment d’échec persistant lorsque ces objectifs ne sont pas atteints.

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Les symptômes de cette dépendance incluent également une préoccupation constante pour le travail, qui commence à dominer tous les aspects de sa vie. Revient aussi sans cesse la peur de perdre son statut, une tendance à travailler pour le simple fait de travailler, une réticence à déléguer des tâches, un manque de relations amicales et des difficultés à faire confiance aux autres. À ces difficultés peuvent s’ajouter même des symptômes physiques, comme des tensions musculaires, des troubles du sommeil et de l’asthénie. 

Le workaholique surestime donc l’importance du travail, qui devient un refuge et une solution illusoire à ses problèmes personnels. Il attend de son travail quelque chose que le travail ne peut pas résoudre. Cela peut provoquer de la frustration, jusqu’à mener au burn-out ceux qui persistent sans se faire aider ou changer leur manière de faire. 

Sortir du piège du workaholisme

Il est important de se rappeler que personne n'est destiné à être workaholique. La première étape pour sortir de ce piège est de reconnaître les symptômes chez soi ou chez ses proches. Il est essentiel de rappeler à la personne concernée que le travail ne constitue pas la totalité de sa vie. Vous pouvez lui suggérer de trouver une nouvelle passion ou d’investir du temps pour ses amis et sa famille. 

Souvent, les proches d’une personne dépendante du travail sont plus conscients de l’ampleur du problème que la personne elle-même. Celle-ci justifie son comportement par le souci de subvenir aux besoins de sa famille ou de respecter ses propres responsabilités, et ne se rend pas compte de la dépendance dans laquelle elle se trouve. Ainsi, rappelez-vous toujours, pour éviter vous-même de tomber dans ce piège, que le travail ne doit jamais empêcher de vivre ce qui est essentiel : être présent pour ses proches et mener une vie équilibrée et harmonieuse, avec des périodes de repos et d’activités extérieures.

Ils sont devenus saints par leur travail :

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