Aleteia logoAleteia logoAleteia
Mercredi 03 juillet |
Saint Thomas
Aleteia logo
Décryptage
separateurCreated with Sketch.

Combien coûte vraiment la formation d’un séminariste ? 

seminaristes-chantant-.jpg

Marie-Christine Bertin

Les diocèses d'Ile-de-France comptent environ 130 séminaristes.

Anne-Sophie Retailleau - publié le 18/06/24

Dix-sept nouveaux prêtres vont être ordonnés en 2024 dans les huit diocèses d'Île-de-France. Pour assurer le coût des sept années de formation des séminaristes, l'Œuvre des vocations appelle les fidèles à soutenir les prêtres de demain.

“Un bon prêtre, une bonne religieuse, doivent d’abord être un homme et une femme formés”, assurait le pape François en mai 2024. Et de fait, il faut sept ans à un jeune qui fait le choix du sacerdoce pour devenir prêtre. Sept années au cours desquelles il doit façonner son intelligence et son cœur pour pouvoir donner sa vie tout entière au Christ. Au cours de sa formation, le séminariste reçoit de solides enseignements en philosophie, théologie, en pastorale et mène une vie de prière soutenue, en suivant la liturgie des heures. Il va aussi sur le terrain pour découvrir la mission en paroisse et ses diverses activités comme le catéchisme, le service de la messe, l’aide aux plus pauvres…

33.000 euros par an et par séminariste

En Île-de-France, ils sont actuellement un peu plus de 130 à se préparer à devenir prêtre, et 17 d’entre eux seront ordonnés dans quelques jours pour les diocèses de Paris, Nanterre, Versailles, Meaux, Évry et Créteil. Leurs études, essentiellement financées par la générosité des fidèles, représentent un coût important mais indispensable pour leur permettre de répondre à leur vocation. Chaque séminariste “coûte” 90 euros par jour et 630 euros par semaine. L’Œuvre des vocations, qui sollicite la générosité des fidèles, estime ainsi à 33.000 euros le coût d’une année d’études par séminariste. Ces dépenses couvrent les frais de scolarité, l’hébergement, la nourriture, une indemnité pour l’achat de livres, de vêtements ou pour les transports, la protection sociale, ou encore les frais de pèlerinage et de retraite.

Seminaire.jpg
Réunion inter-séminaire en 2022.

Pour soutenir la formation des séminaristes, il est possible de faire un don à l’Œuvre des vocations, quel qu’en soit le montant. À l’heure où le nombre de prêtres ordonnés chaque année ne cesse de chuter, ces jeunes ont l’audace de tout quitter pour répondre à l’appel de Dieu. Pour cela, ils ont besoin du soutien de toute l’Église pour qu’ils puissent la servir demain. Ces futurs prêtres ne sont pas dans une structure de luxe mais dans une structure de services où ils prennent en charge la vie ordinaire d’une maison, comme dans une famille. Ils ont besoin de dons ou de legs, à la mesure de chacun, mais également de prières ferventes.

Pratique

L’Œuvre des Vocations est missionnée par les évêques des huit diocèses de l’Église Catholique en Ile-de-France : Paris, Nanterre, Versailles, Meaux, Créteil, Saint-Denis, Pontoise et Evry. 
L’Œuvre des Vocations est une œuvre d’Église, érigée en fondation canonique autonome, sans personnalité juridique civile selon le droit français. Elle est abritée au sein de l‘Association Diocésaine de Paris. 
Pour soutenir l’Œuvre des Vocations, cliquez ici.

En partenariat avec l’Œuvre des vocations

Tags:
PrêtreVocation
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Gif-dons-missionnaire-NONPOP.gif
Le coin prière
La fête du jour







Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement