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Un petit miracle chaque jour de l’Avent : elle demande au pharmacien de lui vendre… un miracle

PHARMACIE

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Joseph Challier - publié le 24/12/23

En ce jour de Noël, voici le dernier volet de cette série d’histoires vraies, qui témoignent comment Dieu agit dans le concret des existences.

Voici l’histoire de Keya, petite fille indienne de huit ans. Son petit frère se meurt d’une tumeur au cerveau. Bien sûr, ses parents se démènent pour le sauver. Pauvres, ils avaient tout de même sacrifié toutes leurs petites économies pour payer les factures de l’hôpital. Sans succès. Le père de Keya confie un jour :

– Ma chérie, c’est fini. Nous avons tout fait et nous sommes ruinés… Il y aurait une opération qu’on pourrait tenter, mais c’est bien trop cher, et personne ne pourrait nous l’avancer. C’est fini. Seul un miracle pourrait le sauver.

Du coin de la pièce où elle se tient, Keya est frappée par les mots de son père : “Seul un miracle pourrait le sauver !” Sans les comprendre vraiment, elle retient néanmoins ces paroles dans sa petite tête (ou son grand cœur ?) et se retire dans sa chambre. Prenant sa tirelire, elle la vide complètement sur son lit et compte soigneusement son contenu : il y avait un dollar et onze cents. Prenant les pièces, elle s’éclipse discrètement de la maison familiale et file vers la pharmacie la plus proche. Entrant dans la boutique, elle aligne ses pauvres pièces sur le comptoir devant les yeux tout étonné du pharmacien :

– Qu’est-ce que tout cela ? Qu’est-ce que tu veux ma petite ?
– C’est pour mon petit frère, Dev. Il est très malade et je viens acheter un miracle.
– Qu’est-ce que tu racontes, ma petite ?
– Mon petit frère, qui s’appelle Kev, a un gros bouton qui lui pousse dans la tête. Papa a dit à ma maman que c’était fini, et que maintenant, il fallait un miracle pour le sauver. Vous savez, moi j’aime beaucoup mon frère, c’est pour ça que je suis venue : pour acheter un miracle.

Avec un léger sourire attristé, le pharmacien répond :

– Tu sais, ma petite, nous ne vendons pas de miracle ici…

Or, dans la pharmacie était également présent un grand monsieur, bien habillé et qui suivait cette étrange conversation. Alors que Keya reprend ses petites pièces en pleurant, il s’approche d’elle et lui dit :

– Pourquoi pleures-tu ma petite ? Qu’est-ce qui se passe ?
– Monsieur le pharmacien ne veut pas me vendre de miracle. C’est pour mon petit frère Dev, qui est très malade. Maman a dit qu’il faudrait une grosse opération, mais papa a dit qu’on ne pouvait pas payer ça et qu’il fallait un miracle pour le sauver. C’est pour ça que j’ai porté tout ce que j’avais…
– Combien as-tu ?
– Un dollar et onze cents…

Le grand monsieur sourit :

– Bon, tu sais, un dollar et onze cents, c’est exactement le prix d’un miracle pour ton petit frère.

Prenant les pièces dans une main, il prend dans l’autre main la petite Keya et lui dit :

– Amène-moi chez tes parents, petite. Je voudrais rencontrer ton petit frère et aussi papa et maman.

Ce monsieur était en fait le Dr Carlton Amstrong, grand chirurgien du cerveau. Quelque temps plus tard, il opéra Dev qui put guérir et rentrer chez lui.

Pierre Lefèvre, Petites histoires, grandes vérités tome 2, Pierre Téqui, 2006.

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