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La mission en Mongolie, des stratégies des hommes aux surprises de Dieu

MONGOLIE-FIDES
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Agnès Pinard Legry - publié le 29/08/23
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Petite ville de Mongolie moins de 20.000 habitants située à 400 kilomètres d’Oulan-Bator, Arvajhėėr accueille des missionnaires depuis vingt ans. Une mission de proximité, de découverte et de fraternité.

De la Mongolie on fantasme les grands espaces, ses plaines immenses parsemées de yourtes et ses chevaux lancés au galop dans une nature préservée. Mais la Mongolie, c’est aussi une poignée de missionnaires qui partagent le quotidien souvent rude des habitants et qui œuvrent chaque jour un peu plus pour faire connaître le message d’amour du Christ. À Arvajhėėr, petite ville de moins de 20.000 âmes située à 400 kilomètres au sud de la capitale Oulan-Bator, des missionnaires catholiques ont commencé leur travail apostolique il y a vingt ans. Auparavant, il n'y avait aucune trace de présence de l'Église catholique dans cette région.

Alors que le pape François s’apprête à s’envoler pour la Mongolie ce jeudi 31 août, l’agence Fides a récemment diffusé un saisissant reportage réalisé par Teresa Tseng Kuang sur la mission d’Arvajhėėr. On y découvre les témoignages de missionnaires comme le père James Mate, sœur Magdalene Maturi et sœur Theodora Mbilinyi qui décrivent avec simplicité et humilité leur quotidien. "Il n’y a rien de grand dans ce que nous faisons, seulement l’amitié et les petites choses que nous pouvons faire avec elle", explique ainsi avec tendresse sœur Theodora. Le cardinal Giorgio Marengo, missionnaire de la Consolata et aujourd’hui préfet apostolique d’Oulan-Bator, y raconte de son côté comment Arvajhėėr constitue une mission "de première ligne". "La réalité de la capitale est une chose, la province, la campagne, en est une autre. Nous avons quitté le peu de certitudes que nous avions acquis au cours de nos trois premières années dans la capitale pour nous ouvrir à nouveau à la nouveauté totale et à un cheminement quotidien."

Il faut entrer en contact avec les gens en faisant quelque chose.

Petit à petit, commençant par un simple témoignage de vie auprès des plus petits et avec les plus pauvres, les missionnaires ont réussi à nouer des relations profondes avec les habitants. "Il faut entrer en contact avec les gens en faisant quelque chose", souligne de son côté le père James. "Avant d’arriver à l’église, nous avons beaucoup de choses à faire". La cuisine, l’aide auprès des enfants, les soins de santé… Ces projets qui sont autant de points de contact, "sont la clef". D’activités partagées ensemble naissent des discussions, une curiosité de l’autre et, in fine, une amitié sincère.

Dans ce reportage, on découvre également les baptisés mongols dont le couple âgé, Perlima et Renani, qui raconte la joie d’aller à la messe et de prier Dieu. Ils ont rencontré la petite communauté catholique de Mongolie à une époque où, avec leurs quatre enfants, "la vie était très difficile" et ils n’avaient "pas à manger tous les jours". Décidément, Dieu est si grand qu’il est capable de se rendre présent dans de si petites choses au point de transcender le quotidien des plus démunis afin de se faire connaître d’eux.

En partenariat avec les Oeuvres Pontificales Missionnaires

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