"Je ne suis pas contre le marché, mais plutôt en faveur de ce que Jean Paul II a défini comme une "économie sociale de marché"", a déclaré le pape François dans un livre intitulé "El Pastor" qui sort début mars en Argentine.
« D’une certaine manière, le capitalisme appartient presque au passé. » Les propos tenus par le pape François dans un nouvel ouvrage intitulé El Pastor qui sort début mars en Argentine ne devraient pas manquer de susciter quelques réactions. Il y revient notamment sur…l’économie et le capitalisme. « Bien sûr, l’épargne, l’investissement, sont importants pour produire et générer du travail », reconnaît-il. « Mais la spéculation est autre chose, elle est comme une rougeole de l’épargne et de l’investissement. » Et de conclure : « La spéculation est une maladie qui nuit toujours à l’autre. » S’inscrivant à la suite de Jean Paul II, François y confie ne « pas être contre le marché » mais plutôt proche ce que son prédécesseur avait défini comme une « économie sociale de marché ».
Répondant à certaines personnes l’accusant de « faire de la politique », le Pape rappelle que ses propos s’inscrivent simplement dans « la doctrine sociale de l’Église qui a commencé à se développer il y a plus d’un siècle avec Léon XIII et son encyclique Rerum Novarum. » Et sur la notion de politique, il rappelle que « le peuple chrétien doit faire de la politique » à la suite de Jésus qui, à sa manière, « a fait de la politique ».
