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Si ce n’est pas pénible, est-ce encore du travail ?

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Jeanne Larghero - publié le 20/01/23
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Un travail sans effort n’est pas un travail, mais un travail dont l’effort détruit et asservit, soutient la philosophe Jeanne Larghero, ne mérite pas le nom de travail humain.

La pénibilité du travail est en premier lieu une réalité physique, mais elle est aussi une réalité mentale : à la fatigue du corps propre à chaque métier s’ajoute la pression nerveuse, l’usure psychologique liées notamment à la nature sociale de tout travail. Toute activité supposant des objectifs et de la collaboration impose de ce fait des horaires à respecter, des méthodologies et hiérarchies à accepter et… des gens à supporter. Cette pénibilité est-elle irréductible, ou pourra-t-on au contraire un jour avoir tellement gommé les contraintes, tellement amélioré nos conditions de travail que celui-ci finirait par relever… du loisir ? Derrière cette question de la pénibilité, on voit évidemment se profiler un élément central des débats actuels divisant le monde politique, et l’opinion publique, réactivant au passage des logiques de lutte des classes.

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