Il y a 150 ans, le 2 janvier 1873, la petite Thérèse voyait le jour au 50, rue Saint-Blaise, à Alençon, dans la maison familiale des Martin, devenue aujourd’hui le cœur vivant du sanctuaire d’Alençon dédié à Louis et Zélie Martin. Elle est baptisée deux jours plus tard, le 4 janvier 1873, dans l’église, désormais basilique, Notre-Dame d’Alençon. Un anniversaire pour l’Eglise universelle, auquel s’est associé l’UNESCO pour la biennale 2022-2023.
Au cœur de la spiritualité de Thérèse, cette "petite voie bien droite", appelée aussi l’enfance spirituelle, pour vivre en communion avec Dieu. "Je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte", disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Thérèse rend soudainement accessible le chemin vers la sainteté. Il suffit de s’abandonner entre les mains du Père, comme un petit enfant dans les bras de sa mère. Ainsi, toutes les "âmes faibles et imparfaites", comme elle l’écrit, peuvent accéder à la sainteté, par des moyens tout à fait ordinaires : simplicité, humilité, abandon…
Outre cette petite voie, elle a laissé parmi ses nombreux écrits des intuitions spirituelles magnifiques, évoquant la joie et le bonheur sur terre, sa mission dans le monde, la prière et sa relation à Dieu, l’amour et la charité… Florilège.