Chaque année, quelque 200.000 baptêmes sont célébrés en France. Il est de coutume qu’à cette occasion, le parrain et la marraine offrent au baptisé une médaille de baptême ainsi que sa chaîne. La famille ou les proches, quant à eux, peuvent offrir une belle croix. Sans aucun doute, ces cadeaux sont des valeurs sûres et particulièrement symboliques.
Les médailles : savoir-faire hérité de siècles d'histoire
Bonne nouvelle, la fabrication artisanale française n’a pas disparu. Les médailles peuvent encore être faites à la main ! Comme en témoigne Bruce Kirkpatrick, directeur de la manufacture de médailles de baptême Anne.K, qui souligne qu’il ne faut pas moins d’une vingtaine d’interventions manuelles différentes afin d’obtenir une médaille enfin prête à être achetée : "Notre petite manufacture familiale a l’ambition de rester dans la tradition artisanale française d’excellence. C’est pour cela qu’aujourd’hui, nous ajoutons au procédé de fabrication ancestral, la correction systématique à la main de chaque médaille afin d’en ôter toute imperfection", explique à Aleteia ce passionné d’un savoir-faire hérité de siècles d’histoire.
Fondée en 2014, dans le Gers, la manufacture Anne. K respecte un art qui conjugue le savoir-faire de trois métiers rares : celui de l’artiste médailleur, du graveur et de l’artisan bijoutier qui frappe les médailles. "Il y a eu un véritable déclin des médailles de baptême dans les années 1960 et 1970. Finalement, il a fallu un saut de deux générations pour reprendre le savoir-faire des excellents sculpteurs de médailles du début du XXème siècle", constate de son côté, Anne Kirkpatrick, sculpteur et médailleur.
Si le choix de la médaille revient en général à la marraine, le parrain, quant à lui, s’occupe de la chaîne. Pour bien choisir la médaille de baptême, il faut observer l’effigie, la finition générale, l’épaisseur ou encore l’anneau et la bélière. Pour la chaîne de baptême, il faut qu’elle s’accorde à la médaille et soit suffisamment solide pour en supporter son poids. Une règle simple veut que la chaine ait un poids égal ou supérieur à celui de la médaille.
En ce qui concerne sa taille, 45 cm est la plus classique. Cependant pour un homme, il vaut mieux privilégier 50 cm au minimum. Plusieurs mailles sont disponibles. Les plus classiques sont la maille forçat ronde et la maille gourmette limée.
Les croix : un art traditionnel, noble et unique
L'Atelier Piéchaud -Les Tailleurs d’Images comme Anne. K, allie passion et spiritualité depuis plus de 70 ans, en mettant son savoir-faire au service d’objets d’art religieux uniques. Cette petite entreprise familiale, installée en Charente, est maintenant dirigée par Louis-Guillaume Piéchaud, 47 ans. En France, il est certainement le dernier orfèvre et bronzier exclusivement spécialisé dans l’art sacré. Arrière-petit-fils du sculpteur Anton Nagel, petit-fils du sculpteur Dominique Piechaud, Louis- Guillaume est un artisan reconnu. Depuis trois générations, l’entreprise familiale conçoit et réalise notamment des croix d’inspiration médiévale. Elles sont ornées d’émaux vitrifiés à plus de 800 degrés de qualité unique et durable. "Nous avons le désir de perpétuer l’art traditionnel des émaux grand feu limousins du Moyen-Age. Si vous possédez un objet de l’Atelier Piéchaud, c’est l’assurance d’avoir entre les mains une pièce sans pareille", explique Louis-Guillaume à Aleteia, fier de pouvoir proposer du "vrai fait main". Aucune ne se ressemble, et c’est ce qui fait tout leur charme. Le sentiment d’offrir un cadeau "à vie": unique, intemporel, riche de sens et qui porte à la prière. La croix en bronze émaillé est un cadeau idéal à offrir par un proche ou un parent du baptisé. Le contraste du bronze doré et les couleurs vives des émaux grand feu feront de ce présent un véritable trésor à conserver toute la vie.
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