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Molière libertin ? Le salut annoncé à Dom Juan

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Philippe Torreton interprétant Dom Juan (2007)

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Henri Quantin - publié le 27/07/22
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Né il y a 400 ans, Molière n’en finit pas de surprendre. À ceux qui le pensent obstinément libertin, l’écrivain Henri Quantin oppose une autre lecture, comme celle de la possibilité du salut annoncé à Dom Juan. Molière met dans la bouche de son héroïne une parole inspirée, frémissante d’un amour de Dieu qu’aucun autre personnage de comédie n’a jamais professé (4/4).

Comme pour Tartuffe, la richesse du personnage de Dom Juan a poussé les commentateurs à lui faire endosser bien des costumes, plus ou moins à la taille du "grand seigneur méchant homme" que désigne son valet Sganarelle : athée ricaneur, révolté mystique cherchant Dieu comme le seul rival à sa hauteur, aristocrate refusant la fin de la féodalité, petit marquis fanfaron plus ridicule que grandiose... Le jugement porté sur le personnage dicte bien souvent le sens donné à la pièce, vue, comme le rappelait Louis Jouvet, tantôt comme "un crachat à la face de la religion", tantôt comme "le dernier mystère de notre scène dramatique".

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