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Guide de survie pour parents dont les enfants se réveillent la nuit

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Tomsickova Tatyana | Shutterstock

Silvia Lucchetti - publié le 24/07/22 - mis à jour le 19/02/24

Avec de tout jeunes enfants, il arrive que les nuits soient hachées par les réveils nocturnes d'un nouveau-né qui ne fait pas encore ses nuits ou les cauchemars de l'aîné. Comment survivre?

Un des premiers sujets de conversation entre des parents après une courte nuit consiste très souvent à savoir comment l’autre a dormi et à comparer son état de fatigue. “Aurore s’est réveillée dix fois, je suis épuisée!”, “Mais qu’il avait, Christian ? Il dort bien, d’habitude!”, “Combien de temps tu as dormi?”, “Avec Elise dans notre lit, je ne dors pas!”… Il est fréquent d’éprouver le sentiment que cela ne passera jamais. La fatigue se fait de plus en plus pesante. Résister jour après jour, nuit après nuit tout en alliant travail et vie de famille est difficile. Cependant, ces quelques pistes permettent de garder le moral.

1
arrêter de dire qu’ils ne dormiront jamais

A force de répéter mentalement, à voix haute, à son conjoint, à ses proches que ses enfants ne dormiront jamais, on finit par y croire et cela mine la confiance. Au lieu de cela, il est bon d’essayer de maintenir une attitude confiante, en pensant que ce n’est qu’une période, et que c’est normal lorsqu’ils sont encore nourrissons. Lorsqu’il s’agit d’enfants plus grands qui font des cauchemars, une bonne technique consiste à se souvenir de ses propres nuits d’enfant et des peurs qui nous animaient. Une astuce pour mieux supporter les réveils de ses propres enfants.

2
le mot clé, la patience

Il faut de la patience, beaucoup, beaucoup de patience. Quand la colère ou l’exaspération est prête à exploser, il peut être opportun de s’isoler quelques secondes et de faire une prière pour que le Seigneur accorde d’être une bonne mère. Pour cela, il faut apprendre à maîtriser ses émotions, ce qui n’est pas évident quand on est fatigué. C’est aussi le moment de demander de l’aide, à son mari ou à des proches. Déléguer, même une tâche rapide (mettre une couche, donner un biberon…), permet de faire une pause, se ressourcer et retrouver un minimum de patience. S’offrir une sortie, une douche, un coup de fil sont de bons moyens pour se ressourcer. Quant aux nuits, une solution consiste à faire des tours de garde, pour laisser un conjoint se reposer une nuit complète.

3
oublier ses principes

“Avant, j’avais des principes, maintenant, j’ai des enfants”. Expression bien connue qui résume bien le fait qu’il est difficile de maintenir toutes les règles qu’on s’était fixé. Vous vous étiez dit que jamais les enfants ne dormiraient dans le lit conjugal ? Il arrive de faire des exceptions, et ce n’est pas un drame. Lorsque la fatigue est trop intense, cela devient même un principe de survie! Il y a la théorie mais la vie d’abord. 

4
demander de l’aide

Un bon conseil est de ne pas attendre d’être au bout du rouleau pour demander de l’aide. Conjoint, famille, belle-famille, baby-sitter, activez les réseaux autour de vous. Stop au perfectionnisme. Lorsqu’on est fatigué, ce n’est pas le moment de concevoir des menus dignes des grands restaurants étoilés ou de se lancer dans le grand ménage de toute la maison. Parfois, la fatigue attise le perfectionnisme. Il faut savoir dire stop.

5
pleurer et rire

Pleurer est parfois bon, cela peut faire du bien. Se retenir rend tendu et irritable. Alors autant s’autoriser à verser quelques larmes, toute la famille ne s’en portera que mieux. Cependant, il est bon de rire aussi, à double dose pendant cette période de fatigue. Lorsque les pleurs ou les caprices commencent, une bonne méthode consiste à prendre du recul et à rire du moment absurde que l’on est entrain de vivre. Le sens de l’humour permet de relativiser les choses.

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