Il est parfois tentant de se laisser vaincre par le désespoir lorsque surgissent les épreuves et que la souffrance nous assaille. Les circonstances peuvent grandement affaiblir notre capacité à rester positif. Pourtant, contre vents et marées, l’une des manières pour nous de supporter nos fardeaux est de rester dans la foi et l'espérance.
Saint Jean Climaque ,ermite du VIe siècle, a passé quarante ans de sa vie dans la solitude absolue, n'ayant presque jamais aucun contact avec le monde extérieur. Il est finalement placé à la tête d'un monastère et de nombreux religieux se tournent vers lui pour solliciter ses conseils. Sa grande sagesse et ses écrits continuent d'inspirer aujourd'hui.
La force qui conduit l'amour
Lors de l'audience générale du 11 février 2009, Benoît XVI a évoqué les nombreuses leçons que l'on peut tirer de la vie de saint Jean, notamment sur la nécessité d'avoir un pape dans l'Église. L'ermite s'exprimait ainsi :
L'espérance dont parle saint Jean Climaque est l'espoir dit “surnaturel”, l'espoir en l'avenir dont nous ignorons tout, et le dessein de Dieu. Le pape émérite explique l'essentiel de cette vertu fondamentale ainsi :
Toute souffrance peut ainsi être supportée avec la vertu d'espérance. Elle nous soutient dans les épreuves et nous guide vers la lumière. Au lieu de chercher le réconfort dans notre vie terrestre, nous attendons celle à venir. Toutes nos actions peuvent être ordonnées par cette espérance donnant sens et résolution à notre existence.
Si vous luttez en ce moment même, demandez à Dieu cette vertu pour dépasser vos déceptions quotidiennes et percevoir la joie à laquelle nous sommes appelés en présence de Dieu.