Certains pourraient s’étonner. Les bénédictions ne sont-elles pas réservées aux prêtres ou aux religieux ? En fait non, l’Eglise prévoit de nombreuses bénédictions destinées aux laïcs. Elles sont à célébrer en famille ou avec des amis, en fonction de différentes circonstances ou étapes de la vie. C’est ce que rappelle le livre Dieu nous bénit, bénédictions de l’Eglise à l’usage des laïcs (Mame) : par son baptême, tout chrétien peut être lui-même « le vecteur de la bénédiction de Dieu. » Comme pour la bénédiction d’une mère avant la naissance du bébé :
1QUEL EST SON SENS ?
La grossesse est un temps unique dans la vie d’une femme. Un temps au cours duquel elle fait face à une transformation de son corps, où le lien affectif qui unit la mère et son bébé se met doucement en place. Au fil des neufs mois, l’attente de la naissance provoque des joies, des espoirs, mais aussi des angoisses… La bénédiction d’une mère rappelle que Dieu n’est étranger à aucun moment de l’existence et qu’il l’accompagne dans ce temps d’attente, comme l’enfant à naître qu’Il accompagne dès sa conception.
2POURQUOI LA CÉLÉBRER ?
« Bénir », signifie « dire du bien » (bene et dicere en latin) de Dieu. La bénédiction est alors l’acte de faire entrer Dieu dans sa vie, de le mettre au cœur de son quotidien. Bénir une future mère c’est l’entourer de l’amour infini de Dieu. Cette bénédiction est une invitation à attendre le moment de la naissance avec foi et espérance. Elle permet de prendre conscience que Dieu s’engage au côté d’une future mère et qu’Il ne l’abandonne jamais.
3EN QUOI CONSISTE-T-ELLE ?
La bénédiction d’une mère avant la naissance se fait normalement dans un contexte familial ou dans une maternité. Elle peut être récitée par un laïc, un membre de la famille ou tout simplement un proche. Une fois la communauté rassemblée, elle commencera par le signe de croix initial : La personne qui guide la prière salue la future mère et ceux qui l’entourent en les préparant par quelques mots à la bénédiction. Cette personne peut dire :
Ensuite, après la lecture de la parole de Dieu, comme par exemple Lc 1, 39-45 quand « L’enfant tressaillit en elle » ou Lc 1, 26-38 : « Voici que tu concevras et enfanteras un fils » ou encore Lc 2, 1-14 « Marie mit au monde son fils ». Afin que tout le monde saisisse le sens de la célébration, le laïc qui guide la prière peut compléter la lecture biblique avec son propre commentaire. Ensuite, il invitera la communauté à entamer la prière des fidèles, avec des invocations plus appropriées, ou en ajouter d’autres qui tiennent compte de la situation particulière de la femme à bénir.
4LE TEXTE DE LA BÉNÉDICTION
Voici le texte de la prière de bénédiction lu par le laïc les mains jointes :