Le chapelet pour la conversion du monde, pour ceux qui sont loin de Dieu

Comme l’a expliqué Jean Paul II dans son homélie à l’occasion de la béatification de Jacinthe et François, le 13 mai 2000, cet appel répété par Marie touche le cœur de l’Évangile, puisque le Christ est venu non pour les bien portants, mais pour sauver les pécheurs : "Dieu désire que personne ne se perde ; c'est pourquoi, il y a deux mille ans, il a envoyé son Fils sur la terre pour "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19, 10). Il nous a sauvés par sa mort sur la croix. Que personne ne rende cette Croix vaine ! Dans sa sollicitude maternelle la Très Sainte Vierge est venue ici, à Fatima, pour demander aux hommes de "ne plus offenser Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà très offensé". C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux bergers : "Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles".

Le chapelet pour la conversion du monde répond à cet appel en saisissant le sens de la prière pour ceux qui n’ont pas rencontré Jésus dans leur vie.

Le chapelet pour la conversion du monde utilise le chapelet traditionnel, c’est-à-dire celui qui comprend cinq dizaines de petits grains Je vous salue Marie, précédées chacune d’un grain plus gros Notre Père. Partant de l’un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains Je vous salue Marie, un gros Notre Père et un crucifix.

Si on ne connaît pas celui qui a composé le chapelet pour la conversion du monde, ce dernier est certainement né en réponse aux messages de la Vierge Marie lors de ses apparitions à La Salette en 1846, à Lourdes en 1858, à Fatima en 1917 et ailleurs dans le monde. En lisant le style de ses prières, il est très probable qu’elles ont été écrites à cette époque-là.

Prier le chapelet pour la conversion du monde, c’est avoir confiance en la miséricorde de Dieu. C’est croire que le Salut est offert à tout le monde et donc ne jamais douter que la conversion est toujours possible. Si la Vierge Marie demande de prier pour les pécheurs, c’est parce qu’elle connaît la puissance de la prière et particulièrement celle des enfants. Bien sûr, la conversion ne concerne pas seulement ceux qui sont loin de Dieu. Elle concerne aussi toute personne croyante qui par la prière retrouve le désir de cheminer vers Lui, c’est-à-dire vers le Ciel, sa véritable maison où Dieu est en attente de tous.

On commence d’abord par le signe de croix. Ensuite, sur le crucifix, on récite Je Crois en Dieu, pour toutes les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir reçu la Parole du Christ. Sur les deux gros grains du début on récite le Gloire au Père. Sur le premier grain du groupe de trois, on récite un Notre Père, pour la conversion du monde. Sur le deuxième grain, on prie un Je Vous Salue Marie. Sur le troisième grain on récite Salve Regina pour honorer Dieu le Père de l’exaltation de Marie, et pour qu’il choisisse de l’honorer du titre de « Reine du ciel et Médiatrice des Grâces ». Sur la médaille, on récite la prière suivante :

Sur chaque petit grain des dizaines, on dit cette invocation :

Sur chacun des gros grains séparant les dizaines, on récite un Je vous salue Marie, en souvenir des larmes de douleur de Marie. Après chaque Je vous salue Marie, il faut dire :

Puis, on récite trois Gloire au Père, en l’honneur de la sainte Trinité. Enfin, on termine le chapelet en récitant le Salve Regina.

Bruce Springsteen, légende américaine du rock avec 150 millions de disques vendus en un demi-siècle, a été élevée dans une foi catholique fervente : "Ma famille vivait à deux pas de l’église catholique et du couvent des religieuses Sainte-Rose-de-Lima. J’ai véritablement grandi entouré de Dieu", confie-t-il un jour au public venu assister à l’un de ses concerts. Avec l'album Devils & Dust, et notamment sa chanson Jesus Was an Only Son sortie en 2005, Springsteen retrouve une authentique inspiration religieuse. Il parle de Marie, mère de Jésus, celle qui marche au côté de son fils "sur le chemin où son sang se déversait."