La liberté est « un trésor que l’on n’apprécie vraiment que lorsqu’on le perd », a expliqué le pape François dans son discours, ce mercredi 6 octobre. « Pour beaucoup d’entre nous, habitués à vivre dans la liberté, celle-ci apparaît souvent plus comme un droit acquis que comme un don et un héritage à préserver ».
« En fait, la véritable liberté, la libération de l’esclavage du péché, a jailli de la Croix du Christ », a affirmé le Souverain pontife. « Là même où Jésus s’est laissé clouer, Dieu a placé la source de la libération radicale de l’homme ». Le lieu où « nous sommes dépouillés de toute liberté », à savoir la mort, devient la « source de la liberté » : « c’est le mystère de l’amour de Dieu ! »
Second pilier de la liberté, la vérité « n’est pas une théorie abstraite, a considéré le successeur de Pierre, mais la réalité du Christ vivant » qui touche directement le sens quotidien et global de la vie personnelle. La liberté rend libre, selon lui, dans la mesure où elle transforme la vie d’une personne et l’oriente vers le bien.
Dans le chemin « difficile » qui dure toute la vie, l’amour révèle la vérité et donne la liberté. La « liberté doit inquiéter », a déclaré spontanément le pontife, mais l’inquiétude est le signe que travaille l’Esprit saint à l’intérieur de soi-même. « C’est fatigant d’être libre », mais « c’est le chemin du bonheur ».