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Statue vandalisée à Auray : “Une incivilité qui témoigne du manque de culture religieuse”

Le double escalier représentant la scala santa, sanctuaire sainte-Anne d'Auray.

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Agnès Pinard Legry - publié le 24/08/21
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Une statue de la Vierge Marie du sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, dans le Morbihan, a été détruite samedi 21 août. Les parents de l’auteur des faits, un adolescent, s’étant rendus à la mairie, aucune plainte n’a finalement été déposée.

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Située au cœur du sanctuaire Sainte-Anne d’Auray (Morbihan), en haut de la scala santa, un double escaler rappelant l’escalier saint de Jérusalem que Jésus a grimpé pour aller à la rencontre de Pilate, une grande croix trône sur l'autel entourée d'une statue de l’apôtre d’un côté et, de l’autre, d'une statue de la Vierge Marie. Trônait, devrait-on dire. La statue de la mère du Seigneur a été dégradée samedi 21 août. Réalisée en pierre tendre et mesurant près d’un mètre de haut, elle a été poussée de son socle, tombant ainsi sur le côté.

Décidés à porter plainte, la mairie –propriétaire du lieu – et le recteur du sanctuaire, père Gwénaël Maurey, ne l’ont finalement pas fait, les parents du coupable s’étant eux-mêmes signalés. Leur enfant, un adolescent, leur a dit ce qu’il avait fait. "Il a voulu impressionner ses copains et a reconnu sa bêtise", explique à Aleteia le père Gwénaël Maurey. "Il ne s’agit pas d’un acte antichrétien mais plutôt d’une bêtise d’adolescent". Les parents se sont engagés à rembourser la réparation et ont demandé à leur fils de leur rembourser le montant par la suite.

Nous souhaitons que les touristes deviennent des visiteurs et que les visiteurs deviennent des pèlerins.

"Cet acte d’incivilité témoigne surtout du manque de culture religieuse, de culture humaine", déplore le recteur." Ici nous ne sommes pas dans un parc de loisirs mais dans un sanctuaire !". Sainte-Anne d’Auray accueille chaque année des milliers de visiteurs. Une situation dont se réjouit le père Gwénaël mais qui constitue aussi un incroyable défi. "Nous souhaitons que les touristes deviennent des visiteurs et que les visiteurs deviennent des pèlerins", résume-t-il.

"La réponse à ce genre d’incivilité est de donner aux jeunes mais plus largement à tous une véritable formation religieuse", reprend le recteur. "Si je rencontrais le jeune à l’origine de cette incivilité je lui demanderais s’il a conscience de qui il a renversé et de ce que cela représente pour nous, croyants".

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