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Un été missionnaire dans les sanctuaires avec les OPM

OPM sanctuaire missionnaire
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Lauriane Vofo Kana - publié le 30/07/21
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Les Œuvres Pontificales Missionnaires passent cette année encore deux mois d'été à Lourdes et à Paray-le-Monial. Deux mois pour accueillir les pèlerins, échanger avec eux et (r)éveiller leur esprit missionnaire.

Paray-le-Monial, tout près de la chapelle du Sacré-Cœur de Jésus, un missionnaire ne rêverait pas meilleure source. Dans la cité où le Christ a demandé à sainte Marguerite-Marie Alacoque de faire connaître et aimer son divin cœur, les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) viennent poursuivre la mission.

Là, une dizaine de bénévoles va se relayer jusqu’à la fin du mois d’août. Les visages de sainte Thérèse de Lisieux ou de saint Ignace de Loyola accueillent le pèlerin qui avance au son de chants missionnaires du monde entier. Bienvenue au stand des OPM au sanctuaire de Paray-le-Monial. Le temps d’une halte, les curieux peuvent profiter d’un moment pour échanger autour de la mission. L’objectif ? "Éveiller les baptisés à leur vocation missionnaire", confie Romaric Bexon, chargé de projets animation aux OPM.

"L’Église est un corps et les OPM sont les veines. Nous répartissons le sang : c’est-à-dire les prières et les moyens financiers", poursuit-il. Pour continuer la chaîne de prière et participer à la mission, c'est vers les premiers concernés que le soutien spirituel et matériel du Pape se tourne : les chrétiens. "Par le baptême nous sommes tous missionnaires et comme nous faisons partie d’un seul corps, l’Église, il y a une solidarité entre les différents membres de ce corps."

En s'arrêtant au stand missionnaire des OPM, le pèlerin de la cité du cœur de Jésus découvre une incroyable documentation sur la mission. Livres, témoignages, brochures expliquant le souci de l'évangélisation, vidéos... Des bénévoles des OPM se tiennent également à disposition des curieux afin de répondre aux questions et passer des moments privilégiés pour discuter.

Plus de 700 kilomètres plus loin, à Lourdes, c'est à l'espace mission que d'autres bénévoles sensibilisent les baptisés à la mission. "Dans nos locaux près de l'entrée du sanctuaire, nos témoins missionnaires qui ont une expérience d’évangélisation sont disponibles pour accueillir les pèlerins. Ils leur partagent bien sûr leurs expériences de missions." Vietnam, Nigeria, Cameroun ou États-Unis notamment, presque tous les continents sont représentés. Parmi la douzaine de témoins qui se relayent cet été, des religieuses, des séminaristes ou des prêtres. " Ils témoignent de ce qu'ils ont vu et entendu. Parce qu'ils sont issus de pays dits de missions ou qu'ils ont fait leurs études dans d'autres pays avec leur congrégation, ils ont des regards différents. Et aujourd'hui, ils sont missionnaires en France."

Dans le sanctuaire marial où des pèlerins de plusieurs nationalités se croisent, l'espace mission leur est aussi ouvert. Qu'ils soient anglophones ou hispanophones, les témoins sauront les accueillir. "C'est important que les gens repartent avec la conscience de faire partie d'une Église universelle. C'est aussi important qu'il soient confortés dans leur vocation missionnaire universelle. Parce que chacun, selon son état de vie, peut avoir des idées, pour parler de la foi reçue au baptême", explique Romaric Bexon.

Et il n'y a pas d'âge pour vivre en disciple. Si des vidéos et un espace d'échange sont ouverts aux adultes, les OPM ont aussi prévu un espace pour les tout petits. "Ma collègue a préparé une activité qui s'intitule “être missionnaire à l'école de Bernadette”. En jouant, les enfants découvrent grâce aux différentes étapes de la vie de sainte Bernadette, le sens de la mission."

Quelques changements d'organisation sont à prévoir au mois d'août en fonction des nouvelles consignes sanitaires. Une chose est sûre, la mission des OPM n’est définitivement pas confinée. 

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