Lors de la prière de l’Angélus du 14 mars, devant une place Saint-Pierre remplie de pèlerins, le pape François a rappelé que le quatrième dimanche de carême est le dimanche de la joie ("Laetare"), une pause joyeuse dans le carême et une occasion de méditer sur la signification de la vraie joie. Pour le Souverain pontif, le motif de la joie du chrétien se trouve non pas dans la "puissance", mais dans le sacrifice aimant de Dieu : "Jésus a été élevé sur la croix et quiconque croit en Lui est guéri du péché et vit". Le chrétien trouve cette "vraie joie" dans le sacrement de réconciliation, qui est une façon d’ouvrir les cœurs à l’amour infini de Dieu, "à sa miséricorde pleine de tendresse et de bonté", a-t-il rappelé. Il invite chacun à s’engager davantage, pendant le carême, à accueillir "la lumière" dans sa conscience "à travers" ce sacrement.
Se réjouir du pardon de Dieu
Dieu se donne le nom de « lumière », souligne le Pape. Dès lors, "qui choisit les ténèbres aura un jugement de condamnation, celui qui choisit la lumière aura un jugement de salut". Ce discernement "est la conséquence du libre choix de chacun". Avec la confession, le chrétien fait le choix de "se réjouir du pardon de Dieu qui régénère et donne la vie". L’évêque de Rome a conclu sa méditation en confiant l’humanité à Marie afin qu’elle la libère de la peur de se laisser "mettre en crise" par Jésus. "Il s’agit d’une crise saine, pour notre guérison, afin que notre joie soit pleine", a-t-il souligné.