separateurCreated with Sketch.

Loi sur le séparatisme : Emmanuel Macron tente de rassurer les cultes

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Timothée Dhellemmes - publié le 08/01/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

La traditionnelle cérémonie de vœux du président de la République aux autorités religieuses a bien eu lieu, ce jeudi 7 janvier, à l’Élysée. En plein examen par la commission spéciale de l’Assemblée nationale du projet de loi sur le séparatisme, le chef de l’État a tenté de rassurer les cultes.C’est l’une des rares cérémonies de vœux qu’Emmanuel Macron a maintenues, en dépit de l’épidémie. Ce jeudi 7 janvier dans l’après-midi, le président de la République a reçu les représentants des religions l’Élysée. La rencontre, à laquelle ont participé le Premier ministre Jean Castex et le ministre des Cultes Gérald Darmanin, a duré près d’une heure et demi. L’Église était représentée par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF). Une dizaine d’autres représentants des cultes étaient présents, parmi lesquels le grand rabbin de France, Haïm Korsia, ou encore Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Le projet de loi contre le séparatisme bientôt dans l’hémicycle

Dans son discours, Emmanuel Macron a d’abord salué le rôle joué par les cultes en ce temps d’épidémie, et reconnu les difficultés que celle-ci pose pour maintenir le lien avec les fidèles. Alors que les autorités religieuses étaient auditionnées à l’Assemblée nationale en début de semaine dans le cadre du projet de loi contre le séparatisme, le chef de l’État a affirmé que son objectif n’était pas de jeter un soupçon généralisé sur les religions. “Je sais qu’il a lu notre plaidoyer contre le projet de loi et a salué l’engagement des uns et des autres dans ce débat”, a confié à La Croix François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France. “Ce projet de loi me laisse bien embarrassé”, avait déclaré Mgr de Moulins-Beaufort, le 4 janvier, avant de décliner la liste des dispositions envisagées par le projet de loi qui préoccupe particulièrement les évêques. Le texte devrait arriver dans l’hémicycle début février.



Lire aussi :
Séparatisme : un projet de loi sous haute tension

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)