separateurCreated with Sketch.

Reconfinement : une appli pour fleurir les tombes des proches à distance

ZADUSZKI
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Marzena Devoud - publié le 28/10/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Destinée aux personnes qui ne pourront pas se rendre dans les cimetières ou qui veulent que le monument funéraire de leurs proches soit entretenu toute l'année, cette application permet d’envoyer des fleurs sur les tombes et même d’y déposer une prière.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Destinée aux personnes qui ne pourront pas se rendre dans les cimetières ou qui veulent que le monument funéraire de leurs proches soit entretenu toute l’année, cette application permet d’envoyer des fleurs sur les tombes et même d’y déposer une prière.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Alors que la fête de la Toussaint approche et que le nouveau confinement provoqué par la deuxième vague de Covid-19 devient réalité, entretenir les tombes des proches défunts et s’y recueillir va devenir impossible pour la majorité des Français. Cependant il existe un moyen de fleurir les tombes à distance. Yann Lepage et Flavien Jourdain ont mis au point il y a douze ans l’application “En sa mémoire”. Elle est destinée aux personnes qui ne peuvent pas se rendre dans les cimetières, ou qui souhaitent que le monument funéraire de leurs proches soit entretenu toute l’année. Depuis le début de la pandémie, la société qui emploie une dizaine de personnes est particulièrement mobilisée et fonctionne à plein régime.

“Notre service s’adresse à des personnes géographiquement éloignées mais aussi en perte de mobilité, ou à des personnes âgées qui ont peur de se déplacer à cause du coronavirus”, explique à Aleteia Yann Lepage. C’est vrai que depuis le début de la pandémie nous travaillons à plein régime, mais nous sommes prêts à faire face aux commandes supplémentaires liées au nouveau confinement”, souligne-t-il.



Lire aussi :
Reconfinement : ce que les évêques ont demandé au gouvernement

La start-up couvre 43.000 cimetières en France excepté la Corse. Pour garantir la qualité et la fiabilité de ses services, ceux-ci sont effectués uniquement par les salariés de l’entreprise qui rayonnent dans tout le pays. “Dès le début je ne voulais pas sous-traiter. Nous devons garantir à nos clients les conditions d’un service dans lequel ils puissent avoir totalement confiance. Nous devons également savoir être à leur écoute et respecter leurs volontés, qu’il s’agisse des familles qui s’adressent à nous ou des institutions comme le Secours catholique ou la fondation Petits frères des pauvres.”

Une prière à la demande

Plusieurs formules de services existent : de l’entretien simple de la tombe avec une plante fleurie à la formule premium avec quatre passages par an. Un service documenté à chaque fois, par des photos “avant et après”. Avec en plus un autre service tout particulier. Il est possible d’ajouter une prière choisie à déposer avec le bouquet de fleurs. L’employé de la société peut même lire la prière devant la tombe. “Je vois que nos employés sont heureux de rendre ce service-là. Se recueillir, lire la prière ou peut-être même prier pour le défunt donne un vrai sens à leur travail”, conclut Yann Lepage.

Quand un cimetière s’illumine, la belle tradition de la Toussaint en Pologne :



Lire aussi :
Covid-19 : dans plusieurs pays du monde, de nouvelles restrictions pour assister à la messe

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.