Face à la reprise de la pandémie de Covid-19, plusieurs pays européens ont pris des mesures de reconfinement dont certaines concernent l’exercice des cultes. En France, Emmanuel Macron doit prendre la parole ce mercredi 28 octobre à 20 heures pour annoncer les nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.
IrlandePlus d'offices religieux
Depuis le 22 octobre, le pays est passé au niveau 5 du plan Covid, ce qui signifie que tous les déplacements sont réduits au strict nécessaire, les Irlandais étant priés de ne pas sortir d’un rayon de 5 kilomètres autour de leur domicile. “Les offices religieux doivent se tenir en ligne” et “les mariages et les funérailles sont limités à 25 personnes”, précise le site de l’Ambassade de France à Dublin.
Royaume-UniLa règle des six
Ils avaient rouverts le 4 juillet… moyennant une fréquentation proportionnelle à la taille de l’édifice. Mais depuis le 14 septembre, les rassemblements au-delà de six personnes sont interdits sur tout le territoire. Dans les édifices religieux, les personnes présentes ne doivent pas se mêler à un groupe de plus de six personnes, quel que soit le niveau d’alerte de la zone géographique. Seules exceptions ? Les mariages et les funérailles… limités, eux, à 15 personnes.
BelgiqueDes messes suspendues
En Belgique, alors que diverses restrictions fédérales sont entrées en vigueur le 23 octobre, certaines provinces ont pris des mesures plus drastiques encore au point de restreindre l’accès aux cultes. A l’instar de la région de Bruxelles-Capitale où les “offices et cérémonies religieuses, sauf exception”, sont interdits à compter du 26 octobre. Cette mesure ne concerne pas les funérailles, qui peuvent être célébrés en présence de 15 personnes. Les cérémonies de mariages peuvent également se tenir, mais uniquement en présence des mariés, témoins, et ministres du culte.
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En province de Liège, dans l’est du pays, ce sont les célébrations de fêtes religieuses qui sont interdites : premières communions collectives, professions de foi, confirmations et célébrations “qui entraînent des réunions de famille”. En revanche, ces interdictions n’ont pas d’incidence pour “les eucharisties dominicales ou de semaine, les funérailles, les célébrations du 1er et du 2 novembre, l’éventuelle présence dans les cimetières” a précisé le vicaire général du diocèse.
AllemagneDes annonces le 28 octobre
Le gouvernement n’a pas encore mis en place de nouvelles mesures spécifiques concernant les lieux de culte, depuis leur réouverture au mois de mai. En Allemagne, les restrictions sont prises au niveau local, et l’accès aux églises est parfois conditionné à une inscription préalable en ligne. Des mesures pourraient être annoncées ce mercredi 28 octobre, des médias avance la mise en place d’un “confinement léger” est envisagé, consistant à interdire les évènements avec du public.
ItaliePlus de messes après 18h
Depuis ce lundi 26 octobre, tous les commerces et bâtiments publics, hors services de première nécessité, sont fermés à partir de 18 heures, jusqu’au 24 novembre minimum. Un couvre-feu est même appliqué dans plusieurs grandes villes, comme Rome, Milan et Naples. Avant 18 heures, les messes publiques sont toujours autorisées dans les mêmes conditions que celles qui avaient été édictées le 18 mai dernier : distanciation d’un mètre, désinfection des mains et masques obligatoires.
EspagneLiberté confiée aux diocèses
Le gouvernement a décrété ce dimanche 25 octobre l’état d’urgence sanitaire dans tout le pays. Le premier ministre, Pedro Sanchez, a annoncé un couvre-feu sur tout le territoire (à l’exception des îles Canaries) de 23h à 6h, avec la possibilité pour les régions d’avancer ou de retarder d’une heure son début. Concernant la pratique religieuse, le décret laisse aux autorités compétentes, pour les catholiques ce sont les diocèses, l’autonomie de fixer les règles, en tenant compte des risques de contamination : “La présence des personnes dans les lieux de culte est limitée par la fixation, par l’autorité compétente, de la capacité d’accueil pour les célébrations et les rencontres religieuses, en tenant compte du risque de transmission qui pourrait résulter de rencontres collectives. Cette limitation ne peut en aucun cas affecter l’exercice privé et individuel de la liberté religieuse”.
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