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Il y a deux ans, le père Pierluigi Maccalli était enlevé au Niger

Pier LUIGI MACCALLI

Père Pierluigi Maccalli.

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Agnès Pinard Legry - publié le 17/09/20
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Religieux italien de la Société des missions africaines (SMA), le père Pierluigi Maccalli a été enlevé dans le sud-ouest du Niger le 17 septembre 2018. C’est un triste anniversaire. Le père Pier Luigi Maccalli, religieux italien de 59 ans membre de la Société des missions africaines (SMA), a été enlevé le 17 septembre 2018 dans le sud-ouest du Niger. Ce jour-là, huit hommes armés ont débarqué dans la soirée à son domicile dans le village de Bamoanga, dans la région de Tillaberi. “C’était la nuit lorsqu’ils vous ont enlevé et depuis lors deux années de ténèbres ont passé, interrompues seulement par un court message vidéo du 24 mars dernier, premier et pour l’instant seul signe de vie”, a écrit à l’agence Fides le père Mauro Armanino, l’un de ses confrères, à l’occasion du deuxième anniversaire de son enlèvement. “Des témoignages, des récits, des hypothèses, des recherches et peut-être des négociations ont eu lieu. Nous savons peu de chose de tout cela”.

Le pape François avait eu une pensée pour le père Maccali le 17 mai 2019 en recevant au Vatican les 80 membres du Chapitre général de la SMA. Il avait alors assuré les membres de la congrégation de sa “sollicitude et de l’attention du Saint-Siège sur cette préoccupante situation”.

Malgré l’enlèvement, la mission continue

Aujourd’hui encore, malgré la disparition du père Maccali, les menaces et la présence inquiétante de djihadistes, la mission d’assistance aux enfants malnutris et aux malades à de Bomoanga continue. Le père Armanino continue de prier pour son confrère et repense à leurs derniers échanges à “Bomoanga, lieu qui ne se trouve même pas sur les cartes les plus sophistiquées de Google, dernier ou presque des petits bourgs sans avenir si ce n’est celui que lui et la communauté chrétienne cherchaient à lui offrir : un collège, le projet d’un internat et surtout le besoin d’offrir des raisons pour rester sur place dans la dignité”.


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