Sur les modèles missionnaires de la Sainte Vierge et de saint François d’Assise, les Franciscaines missionnaires de Marie se donnent de manière absolue aux plus pauvres. Sœur Thérèse, enseignante dans l’Institut de théologie et de philosophie de Dakar, au Sénégal, témoigne de sa mission auprès d’Aleteia. Prier et agir : voilà comment peut se résumer le sacerdoce des Franciscaines missionnaires de Marie. La congrégation, dont plus de 5.000 religieuses sont présentes dans le monde entier, se met au service du peuple de Dieu là où ils vit. L’objectif est de “répondre à ses besoins”, quel qu’il soit, et où qu’il soit souligne sœur Thérèse, franciscaines missionnaires de Marie et enseignante de théologie et de philosophie au Sénégal.
Les femmes se consacrant au Christ chez les Franciscaines missionnaires de Marie peuvent être envoyées ad extra, ou bien rester dans leur pays – ad intra – afin de remplir leur mission, celle d’annoncer le Christ “là où Il est le moins connu”, ajoute sœur Thérèse. Sœur Thérèse accueille ainsi de nombreux prêtres et religieuses qui poursuivent leurs études au sein de l’Institut de théologie et de philosophie de Dakar. Depuis peu, certains laïcs se sont inscrits à ses cours, afin de se former sur la doctrine de l’Église. Chargée de la catéchèse dans un collège proche de leur foyer, sœur Thérèse multiplie avec joie les apostolats.
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“Vouées à la mission universelle pour témoigner de l’offrande du Christ”, les Franciscaines ont le souci d’apporter une “réponse évangélique aux personnes” qu’elles rencontrent. Et pour cela, l’adoration eucharistique quotidienne avant l’engagement sur le terrain donne l’élan nécessaire pour partir en mission et favorise les échanges portés sur le Christ.
Une oreille attentive pour qui veut se confier
Sœur Thérèse poursuit son travail en présentant la congrégation aux paroisses locales, avec l’accord du curé. La religieuse traverse ainsi le pays par monts et par vaux dans le but de faire connaître aux jeunes femmes les Franciscaines missionnaires de Marie. “Marcher comme un Évangile vivant” : c’est ce qu’essayent de reproduire les Franciscaines à l’instar de leur fondatrice, sœur Marie de la Passion.
““Marcher comme un Évangile vivant” : c’est ce qu’essayent de reproduire les Franciscaines à l’instar de leur fondatrice, sœur Marie de la Passion.”
Mais la mission principale de la Franciscaine est l’écoute. Notamment auprès des mères seules et des jeunes femmes qui s’interroge sur leur vocation, pour la plupart issues de milieux populaires. Cet “accueil”, cet “éternel soutien” peut être de nature “morale, spirituelle ou matérielle”, précise la religieuse. Pour cela, la Franciscaine organise des retraites, des récollections et des week-ends de formation, au cours desquels des conférences sont proposées. Il est également possible de vivre une “journée-type” des missionnaires… La prière constitue elle aussi une part essentielle de ces temps de recherche vocationnelle. Tout cela orchestré d’une main de maître par sœur Thérèse.
Lors de ces temps de formation, de recherche et de vocation, sœur Thérèse décèle une nécessité à laquelle il ne faut pas déroger : la disponibilité la plus absolue de la jeune femme. “Un élément non-négociable chez la jeune femme : est-elle disponible ?”, insiste fermement la religieuse. La future missionnaire doit être “prête à partir comme à rester”, car la mission est partout et peut se vivre également chez soi . “Le fait de partir ne doit pas être une motivation en soi”, ajoute-t-elle avec conviction. La sœur se trouve là où le Christ l’appelle, en donnant “une préférence aux plus pauvres”.
“Écouter, avec une disponibilité inconditionnelle, sur le modèle de la Sainte Vierge.”
Toutefois, pour la mobilité de la congrégation et pour éviter le vieillissement d’une communauté dans une province, il est important de faire voyager les novices afin d’apprendre une nouvelle langue : l’anglais, l’espagnol. La congrégation met l’accent sur la langue pour partir annoncer le Christ sans cette barrière importante. Écouter, avec une “disponibilité inconditionnelle, sur le modèle de la Sainte Vierge”, rappelle sœur Thérèse avec douceur.
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