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“Au cœur de nos détresses”, le chant du Vendredi saint

MĘKA JEZUSA
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Agnès Pinard Legry - publié le 09/04/20 - mis à jour le 25/03/24
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« Chanter, c’est prier deux fois », disait saint Augustin. Pour le Vendredi saint, jour où les chrétiens commémorent l’arrestation, le procès et la mort de Jésus sur la croix, Aleteia vous invite à (re)découvrir « Au cœur de nos détresses ».

Lors de l’office du Vendredi saint, également appelé office de la Croix ou office de la Passion, on lit le récit de la Passion du Christ et on propose aux fidèles de s’avancer pour vénérer la Croix en la touchant ou en l’embrassant. Accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, Jésus est interrogé par Ponce Pilate avant d’être flagellé par les soldats puis condamné à mort par crucifixion, un supplice alors réservé aux criminels.

Le récit de la Passion donne la mesure des souffrances endurées par le Christ, qui vont jusqu’à sa mort sur une croix, pour notre salut, le salut de l’humanité. Assister à l’office du Vendredi saint ce n’est pas assister passivement à un triste spectacle ou commémorer la mort de quelqu’un. C’est vivre une conversion intérieure, une conversion du cœur. C’est réaliser, comme on peut le lire dans le livre d’Isaïe (Is 53, 4), que "c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé". Pour vous aider à vivre ce temps de conversion, Aleteia vous propose de chanter ou d’écouter "Au cœur de nos détresses", un chant du compositeur Michel Scouarnec "qui attire notre attention sur les lieux de détresses, de tempêtes, de solitudes où le Christ rejoint l'homme au cœur de sa souffrance".

Au cœur de nos détresses,
Aux cris de nos douleurs,
C’est toi qui souffres sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C’est toi qui souffres sur nos croix
Et nous passons sans te voir.

Au vent de nos tempêtes,
Au souffle des grands froids,
C’est toi qui doutes sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C’est toi qui doutes sur nos croix
Et nous passons sans te voir.

Aux pas de nos déroutes,
Aux larmes du remords,
C’est toi qui pleures sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C’est toi qui pleures sur nos croix
Et nous passons sans te voir.

Aux nuits de solitude,
Aux soirs de l'abandon,
C’est toi qui meurs sur nos croix
Et nous passons sans te voir.
C’est toi qui meurs sur nos croix
Et nous passons sans te voir.

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