Le Jeudi saint, les chrétiens commémorent la Cène, c’est-à-dire le dernier repas de Jésus avec ses douze apôtres au cours duquel il béni le pain et le vin pour la première fois, signifiant ainsi qu’il offre son corps et son sang pour le salut des hommes. C’est de là que la messe tire son origine. Au cours de ce repas, Jésus, revêtant la tenue du serviteur, se met à genoux devant chacun de ses disciples pour leur laver les pieds. Quand il l'eut fait, il leur dit : "Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous" (Jn 13 1-15).
Une exhortation émouvante à la charité fraternelle
"Nous laver les pieds les uns les autres signifie surtout nous pardonner inlassablement les uns les autres, recommencer toujours à nouveau ensemble, même si cela peut paraître inutile", expliquait avec justesse Benoît XVI dans son homélie du Jeudi saint en 2006. "Cela signifie nous purifier les uns les autres en nous supportant mutuellement et en acceptant d’être supportés par les autres. […] Le Seigneur nous purifie, et c’est pour cette raison que nous osons prendre place à sa table". L’hymne Ubi Caritas, tiré de l’antienne chantée durant le rite du lavement du Jeudi saint, est intimement connecté avec l’Eucharistie. Comme le souligne le diocèse de Toulouse, cet hymne est une exhortation émouvante à la charité fraternelle dont le lavement des pieds est le symbole. Pour vous accompagner dans votre méditation du jour, Aleteia vous propose de chanter ou d’écouter la version d’Ubi Caritas composée par Joseph Gelineau et Jacques Berthier pour la communauté de Taizé.
Ubi caritas et amor, ubi caritas Deus ibi est (Là où sont la Charité et l'Amour Dieu est présent)