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Malgré l’épidémie, la présence des pères recommandée lors de l’accouchement

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Mathilde de Robien - publié le 02/04/20
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Suivant l’avis rendu par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), le ministère des Solidarités et de la Santé a publié un communiqué le 31 mars recommandant aux maternités la présence du père lors de l’accouchement, sous certaines conditions.

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Cette recommandation devrait rassurer bon nombre de futurs parents, voués à l’incertitude quant à la présence ou non du père dans les salles de naissance en raison de l’épidémie de coronavirus. Invoquant “la nécessité de faire conserver à l’accouchement sa composante humaine et familiale”, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) préconise la présence du père à l’accouchement. Dans cette optique, il a produit des consignes claires à destination des maternités pour éviter au maximum les risques de contamination des soignants, des patientes et des nouveau-nés.

Il est ainsi recommandé aux maternités d’accepter le père en salle de naissance, uniquement à partir de la phase active de travail, “sans possibilité de va-et-vient”. En cas de sortie, il doit quitter définitivement l’hôpital. Le père pourra ensuite rester dans la salle, durant les deux heures qui suivent l’accouchement. Au terme de ces deux heures, il devra partir et reviendra chercher la maman et le bébé pour la sortie. “Les gestes barrière sont reprécisés à l’entrée de la salle de travail”, ajoute le texte. Le père ne pourra pas accéder aux services d’hospitalisation et une sortie précoce est recommandée.

Mise en garde contre les accouchements à domicile

Si certains sont tentés d’accoucher à domicile pour palier l’absence du père le jour de l’accouchement, le Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens de France se joint au CNGOF pour alerter les parents : “Il convient de les mettre en garde contre les risques auxquels elles s’exposeraient au regard des difficultés du système de soins actuels. En cas de problème, les Samu débordés pourraient ne pas arriver à temps et la réactivité des services d’urgences pour la prise en charge des hémorragies de la délivrance à domicile ne sera pas la même dans la crise sanitaire que nous vivons”, prévient un communiqué du 30 mars.



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