Vicaire général du diocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety rappelle la nécessité, malgré l’épidémie de covid-19, d’autoriser les aumôniers à se rendre auprès des mourants et des malades. Il s’agit d’« un souci d’humanité pour être avec eux dans ces moments si essentiels », assure-t-il dans une tribune publiée par « Le Figaro ».
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Quel soutien et quelle présence apporter aux malades ? Alors que la France entame sa troisième semaine de confinement, Mgr Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, demande à ce que « ceux qui en expriment le désir, ou dont la famille le manifeste, puissent bénéficier de la présence du ministre de leur religion à leurs côtés pour prier avec eux et pour eux, pour leur tenir la main ». « Dès lors qu’ils acceptent de suivre les consignes données, pourquoi priver les plus fragiles de bénéficier d’une présence fraternelle là où la science ne peut plus rien »? », s’interroge-t-il dans une tribune publiée sur Le Figaro.
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Il rappelle également que « l’exigence d’efficacité des équipes médicales et le dévouement exceptionnel dont elles font preuve ne peuvent justifier le reniement de ce qui est la marque d’une civilisation ». « Ne pas se rendre au chevet des mourants revient à laisser le champ libre à une forme d’abandon non pas humain mais spirituel qui, outre le fait qu’elle incite des malades à tout faire pour échapper à l’hôpital par peur d’y subir ce sort, abimerait durablement l’âme de notre système de santé et, plus largement de notre pays ».
Concernant le sacrement des malades, le père Thierry Magnin, secrétaire général de la Conférence des évêques de France (CEF), a rappelé auprès d’Aleteia qu’« avec l’accord du ministère de l’Intérieur et en remplissant la case « assistance aux personnes vulnérables » [de l’attestation de déplacement dérogatoire], un prêtre peut aller donner le sacrement des malades et le viatique aux personnes en fin de vie ».