Avant de commencer la célébration, le Pape a offert la messe aux « personnes qui commencent à sentir des problèmes économiques ». « Ils ne peuvent pas travailler et cela retombe sur les familles », a-t-il déploré. En ces jours, « il est nécessaire de prier, prier toujours plus », a-t-il déclaré. Mais il faut le faire « avec foi pour que le Seigneur intervienne », avec de la persévérance et du courage. « Il ne déçoit pas. Il te fait attendre, mais il ne déçoit pas », a-t-il assuré.
« Le Seigneur est là »
La première condition pour prier est la foi. Trop souvent, la prière est seulement orale. Que nous prions dehors ou dans une église, « le Seigneur est là ». C’est pourquoi il faut être attentif dans la prière, et ne pas prendre cette habitude de perdre « la conscience que l’on parle avec Lui ».
Certains sont par ailleurs déçus lorsque la grâce ne vient pas, a regretté le pape. « Non, il faut de la persévérance ». « Si tu as la foi, tu es sûr que le Seigneur te donnera ce que tu demandes ». Il faut donc « frapper, frapper, frapper » à Sa porte. Mais le Seigneur « ne donne pas la foi pour faire le difficile, mais pour notre bien, il nous prend au sérieux ».

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La troisième chose « indispensable » est le courage. Il en faut pour rester en prière tout en allant de l’avant, a-t-il reconnu. Il faut prier en « menaçant presque » le Seigneur. Cette vertu du courage, il en faut beaucoup, à la fois pour les œuvres apostoliques et pour la prière.