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Medjugorje : les premières apparitions reconnues ?

MEDJUGORJE

Le sanctuaire de Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 23/02/20
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Chargée de se prononcer sur le caractère surnaturel des apparitions de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), la commission formée par Benoît XVI en 2010 a rendu des conclusions en 2014. Si jusqu’à présent aucun élément n’avait été communiqué, les éditions italiennes San Paolo publient « Dossier Medjugorje », un rapport dans lequel le journaliste Saverio Gaeta présente les conclusions de la commission. « Les sept premières apparitions apparaissent intrinsèquement crédibles », peut-on y lire.De quelle nature sont les apparitions de Medjugorje ? C’est pour répondre à cette question que Benoît XVI avait formé, en 2010, une commission internationale composée de 17 membres et présidée par le cardinal Camillo Ruini. Chargée de se prononcer sur le caractère surnaturel des apparitions, la commission a rendu ses conclusions au pape François en 2014. Depuis, très peu d’éléments ont filtré.

Au retour de son voyage à Fatima en mai 2017, le pape François avait expliqué que « la commission a coupé l’affaire en deux phases ». Une première phase concerne les sept premières apparitions (du 24 juin au 3 juillet 1981, ndlr), le noyau fondateur, « a semblé crédible » tandis que la deuxième phase, c’est-à-dire celle qui concerne la suite des apparitions qui continueraient aujourd’hui, a laissé la commission perplexe. C’est cette deuxième phase d’apparitions qui a fait dire au pape François qu’il ne croyait pas à une « Madone chef de bureau télégraphique, qui envoie des messages tous les jours ».

« Constat de supernaturalité » pour les premières apparitions

À l’exception de ces propos du pape François, aucun autre élément n’était sorti sur le travail de la commission. Dans le rapport « Dossier Medjugorje » que vient de publier les éditions italiennes San Paolo, le journaliste Saverio Gaeta présente en exclusivité et en détail les conclusions. « Les sept premières apparitions apparaissent intrinsèquement crédibles », a ainsi estimé la commission qui a voté, par 10 voix contre 1, en faveur du « constat de supernaturalité » de ces premières apparitions. À l’inverse, les suivantes « constituent un vrai problème ». À 8 voix contre 2 la commission a déclaré qu’il ne lui était « pas possible d’exprimer un jugement ».

La commission a également été assez critique sur « le manque d’accompagnement spirituel et humain » des voyants et l’avance comme élément permettant d’expliquer les « ambivalences et ambiguïtés » de la suite des apparitions qu’elle qualifie d’ailleurs de « phénomènes en cours » à Medjugorje.


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En ce qui concerne la « gestion pratique du phénomène », la commission a recommandé, à 10 voix contre 1, la levée de l’interdiction des pèlerinages. Ce sera chose faite le 12 mai 2019. Une décision qui est intervenue un an après la nomination de Mgr Henryk Hoser, archevêque émérite de Varsovie-Praga (Pologne), le 31 mai 2018. Le prélat avait été nommé visiteur apostolique ad nutum Sanctae Sedis et pour une durée indéterminée. Sa mission était alors « exclusivement pastorale » afin de veiller au soin pastoral des pèlerins, mais aussi à un « accompagnement stable et continu » des habitants. Une nomination que l’on peut d’autant mieux comprendre que la commission suggérait dans ses conclusions que le sanctuaire soit géré sous l’autorité du Saint-Siège.

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