Samedi soir, en prime time sur TF1, quelque 5,2 millions de téléspectateurs de The Voice ont pu apprécier la performance vocale de cinq séminaristes du séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart (Essonne). Ils ont offert un moment de grâce, “spirituel et magnifique”, d’après les coachs eux-mêmes.
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Samedi 18 janvier, TF1 lançait la neuvième saison de son émission phare The Voice. Et dès la première diffusion du télé-crochet, les téléspectateurs ont été servis en surprises et en émotions. Comme avec le Schola Fratrum, “le chœur des frères” en latin, composé de Cyril, Arthur, Pierre, Denis et Vladimir. Originaires de Russie et étudiants au séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart, ils chantent ensemble depuis plusieurs années. Et leur complicité vocale a scotché toute l’assistance. Ils ont débarqué sur le plateau en soutane pour interpréter a capella le chant orthodoxe « Ô mon âme ».
Pour ceux qui l’ignorent encore, le concept de l’émission The Voice, est de découvrir “à l’aveugle” des chanteurs qui intègreront ensuite l’équipe d’un des quatre coachs afin de gagner le télé-crochet. Cette année, Pascal Obispo, Amel Bent, Marc Lavoine et Lara Fabian sont ces coachs qui se retournent, ou pas, sur les voix. Et c’est d’abord la stupéfaction qui paralyse les quatre coachs aux premières notes des Schola Fratrum. Combien peuvent-ils être ? Comment les coacher par la suite alors que tout sonne parfaitement ?
“J’ai médité en vous écoutant”
Pris par ces questionnements puis par la beauté de l’instant “hors du temps”, les coachs ne se retourneront pas et les cinq séminaristes ne poursuivront donc pas l’aventure télévisuelle. Mais qu’importe ! Comme le dit Marc Lavoine : “On a affaire à quelque chose de tellement spirituel et magnifique […]. J’ai médité en vous écoutant”. Quant à la chanteuse Lara Fabian, émue à son tour, elle propose de les inviter à son prochain concert en Russie pour associer leurs voix le temps d’une chanson. Au milieu du show, des lumières et du bruit d’une émission de télévision, ces séminaristes ont offert trois minutes de spiritualité et de transcendance aux 5,2 millions de téléspectateurs qui ont regardé l’émission samedi soir. Assurément, ce sont eux les vainqueurs !
Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls candidats à avoir surpris le public. Parmi les autres concurrents, Maria Boyle, qui a interprété “Danny Boy”, un chant traditionnel irlandais. Née à Dublin, elle vit aujourd’hui en France avec son mari et ses sept enfants. Cinq d’entre eux l’accompagnaient d’ailleurs sur scène avec leurs instruments et les deux derniers les ont rejoints au moment de l’échange avec le jury. La singularité de cette mère de famille souriante ? Elle est aveugle. “C’est moi l’aveugle dans l’histoire”, lance-t-elle aux coachs en riant. “Quand j’étais petite, j’étais fascinée par les étoiles et maintenant, ça fait plus de 40 ans, les étoiles, je ne les vois plus. Mais ce n’est pas grave parce qu’au fil des années, les étoiles sont venues jusqu’à moi. Et ça, c’est mes sept enfants, mes étoiles à moi”, a-t-elle poursuivi sous les applaudissements du public.
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