Chaque année, c'est la même chose. L’agitation et les pleurs des enfants à la messe de Noël vous irritent et vous empêchent de vivre pleinement la fête de la Nativité. Pas facile en effet de se recueillir alors que vous êtes entourés de petits voisins (trop) chahuteurs et juste à côté d’un nourrisson qui hurle à n'en plus finir... Votre seuil de résistance touche à sa limite ? Voici trois conseils qui vous permettront de garder votre calme afin de vivre sereinement la fête de la Nativité.
Entendre dans les pleurs d'un enfant la voix de Dieu
Un jeune enfant a du mal à rester parfaitement immobile et silencieux pendant toute un messe. Une heure, voire une heure et demi, c’est vraiment très long pour un petit. Même si votre patience a des limites, il est important de se dire que la messe de Noël, c'est la célébration de la naissance de l'Enfant-Jésus. Lui aussi pleurait dans les bras de sa mère... Vivre le fête de la Nativité, c'est accueillir et être dans l'attitude du don, alors n'hésitez-pas à offrir votre exaspération à Dieu.
La présence des enfants à la messe révèle quelque chose de sacré. Dans une de ses homélies, le pape François a longuement expliqué ne pas comprendre que les parents se sentent obligés de sortir de l'église. « Pourquoi se donner tant de mal quand un enfant pleure dans l’église et que l’on dit qu’il faut le faire sortir ? Les pleurs d’un enfant sont la voix de Dieu : il ne faut pas les faire sortir de l’église », a ainsi rappelé le souverain pontife.
S'occuper d'un enfant chahuteur, une autre manière de prier
Même si on aime voir les enfants participer à la messe, quand ils gênent la prière, cela peut vite devenir insupportable. Y-a-t-il de bonnes solutions ? Arrêter l'homélie le temps que les enfants se calment ? Marcher avec l'enfant le long des allées de l'église ? Adopter une autre attitude peut aider à accepter le chaos ambiant de façon plus sereine.
Se dire qu'être simplement avec tous ces enfants bruyants, c'est aussi prier. S'occuper de l'enfant des voisins de rang de devant et lui montrer des images dans un livre, c'est aussi se mettre en présence de Dieu. Oui, les enfants distraient dérangent... Oui, il faut essayer de les canaliser, mais il est plus important d'avoir toujours à cœur de les accueillir au sein de l’Église.
Transormer la distraction en tendresse
Quand les enfants s’agenouillent sur le prie-Dieu pour imiter maman, quand le petit bébé de six mois fixe les vitraux les yeux écarquillés, quand un petit bonhomme d’à peine 3 ans demande un peu trop fort à sa maman où se trouve Jésus dans toute cette foule… Oui, nous sommes dérangés par ces bambins qui vadrouillent partout durant la messe mais la tendresse qu'ils provoquent en nous est une belle compensation.
Elle nous rappelle la tendresse infinie de Dieu. Garder un cœur d’enfant, c'est se laisser mener à la simplicité de son amour. Sachons instruire les enfants mais sachons également les écouter car Dieu nous parle à travers eux, en particulier le jour de Noël. Même quand ils sont chahuteurs, bruyants ou en pleurs, ils entendent et voient ce que nos âmes d’adultes ont tendance à ne plus observer !