« Il n’y a point de temps moins perdu ni mieux employé que celui qu’on donne au service de Dieu », affirmait Isidore, humble laboureur espagnol, canonisé le même jour que sainte Thérèse d’Avila, saint Philippe Néri, saint François Xavier et saint Ignace de Loyola. Malgré l’appel du travail des champs, lui et sa femme allaient à la messe tous les matins et passaient une bonne partie de la matinée en prières. Au point que les autres ouvriers de l’exploitation agricole se plaignirent de ses absences et l’accusèrent de prier au lieu de travailler.
La force de la prière pour leur enfant
Un jour, son maître, Jean de Vargas, se rendit alors dans les champs pour voir de quoi il retournait. Quelle surprise lorsqu'il aperçut Isidore en extase et deux anges pousser la charrue à sa place ! Isidore expliqua tout simplement qu’il priait Dieu afin qu’Il lui vienne en aide et que Celui-ci ne l’abandonnait jamais. Jean de Vargas se convertit.
Isidore et Maria eurent un fils, appelé Illán, qui bébé chuta dans un puits. La légende raconte que la prière des deux époux fut entendue et que l’eau remonta miraculeusement du puits pour rendre l’enfant à ses parents. Par reconnaissance, ils décidèrent de se consacrer l’un et l’autre au Seigneur. Cependant, leur fils mourut quelque temps plus tard. Ils vécurent humblement, se nourrissant quotidiennement de l’Eucharistie et partageant leur repas avec plus pauvres qu’eux. Ils furent les saints patrons des JMJ de Madrid en 2011. Saint Isidore est le patron de Madrid, des laboureurs, des agriculteurs, des ouvriers journaliers et des charretiers.