separateurCreated with Sketch.

“Les États doivent véritablement s’engager pour la liberté religieuse”

Des soldats déployés devant l'église Saint-Anthony, à Colombo, le 25 avril 2019.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
I.Media - publié le 17/07/19
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Au cours d’une intervention prononcée à Rome et relayée par le Vatican le 16 juillet dernier, Mgr Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les États, a appelé les États à s’engager pour la liberté religieuse. Il a notamment dénoncé les atteintes à la liberté religieuse dans les pays démocratiques, sur des sujets comme la vie ou la famille.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

La liberté religieuse est “enracinée” dans la dignité de la personne et n’est donc pas seulement une “conquête” politique ou juridique, a récemment affirmé Mgr Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les États. C’est pourquoi les croyants de différentes religions doivent tous être également considérés citoyens des États. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas et des croyants de religions non-majoritaires peuvent être “expurgés” de sociétés, comme ce peut être le cas pour des chrétiens dans des terres qu’ils habitent pourtant depuis des siècles.



Lire aussi :
Persécutions des chrétiens : le gouvernement britannique appelé à prendre des mesures

Les États doivent donc se demander s’ils sont vraiment prêts à défendre la liberté religieuse. D’après lui, nombre d’États se contentent souvent d’une condamnation molle ou de détourner le regard, continuant ainsi à collaborer — “politiquement, économiquement, commercialement ou encore militairement” — avec les contrevenants “les plus flagrants” à cette liberté. Pour sa part, a-t-il assuré, le Saint-Siège s’engage résolument contre toutes les discriminations religieuses, pas seulement celles contre les chrétiens.

Des atteintes à la liberté religieuse existent également dans les pays démocratiques. La tendance à “criminaliser et pénaliser” les représentants religieux pour l’expression des éléments de base de leur foi est “croissante. En particulier dans les domaines de la vie, du mariage et de la famille. S’il ne s’agit pas d’une persécution physique, toute discrimination sur une base religieuse est “moralement inacceptable et répréhensible”.


CROSS;
Lire aussi :
Les nouveaux défis de la liberté religieuse

Face à ce double constat, Mgr Camilleri considère qu’il est “crucial” que les chefs religieux s’engagent pour promouvoir la coexistence pacifique. Un bon exemple ? Le document “chirurgicalement précis” sur la “fraternité humaine”, co-signé par le pape François et le grand imam d’Al-Azar en février dernier à Abou Dabi.

Découvrez les 10 déclarations du pape François qui ont marqué 2018 :
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.