Le Royaume de Dieu ne sera pas instauré par la « violence » ou le « prosélytisme », mais par la « douceur », a expliqué le pape François lors de l’audience générale du 6 mars 2019. Le pontife a ainsi poursuivi sa catéchèse sur la prière du Notre Père.Au cours de cette audience, le chef de l’Eglise catholique s’est concentré sur la deuxième invocation de la prière du Notre Père — “que ton règne vienne”, c’est-à-dire la hâte du fidèle pour la venue du Royaume de Dieu. En effet, « les signes de l’avènement de ce Royaume sont multiples », a expliqué l’évêque de Rome, « et tous positifs ». Notamment, au regard des miracles opérés par le Christ lors de son ministère public.
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Pour l’évêque de Rome, le Royaume de Dieu est d’une grande force, « la plus grande qui soit », « mais pas selon les critères du monde ». Pourtant, si Dieu semble ne jamais avoir la « majorité absolue », a affirmé le successeur de Pierre, Il « nous précède toujours et nous surprend toujours ». « Ce n’est pas par la violence que le Royaume est instauré » ni par le « prosélytisme », a-t-il ainsi déclaré, mais par la « douceur ».
Parfois, les chrétiens peuvent pourtant se demander pourquoi le Règne de Dieu arrive « si lentement », a souligné le souverain pontife. Surtout, lorsque que sont tant visibles le péché, la souffrance, les guerres, les hypocrisies, ou les « nombreuses formes d’exploitation », en particulier celle des enfants, a-t-il insisté. « Mais Dieu n’est pas comme nous », a-t-il encore indiqué, Il agit avec « patience ». Les fidèles doivent donc sans se lasser demander l’aide du Christ.
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