L’amour humain est « ambivalent », a relevé le souverain pontife, à la fois plein de promesses, mais aussi « si faible et si intermittent ». Les hommes restent ainsi des « mendiants d’amour », qui se retrouvent souvent déçus. Toutefois, a enseigné le successeur de Pierre, il existe un « autre amour » : celui de Dieu le Père « qui est aux cieux ».
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C’est un amour qui va au-delà de celui des parents terrestres, marqué par les « limites » humaines. Dieu « nous aime comme nul sur terre ne l’a fait ou ne pourra le faire », a insisté le chef de l’Église catholique. Et de poursuivre : « Personne ne peut douter être destinataire » de « l’amour passionné » de Dieu que « rien » ne peut « éteindre ». Pour le pape François, la « faim d’amour » de chacun est une invitation à connaître Dieu.
Se savoir aimé de Dieu
Se savoir « fils bien aimé » de Dieu est donc « l’expérience fondamentale » de la foi chrétienne. Entrer dans ce « mystère » de la « paternité » de Dieu est ainsi nécessaire à la prière des fidèles. « Je veux prier Dieu mon Père, (…) si tu pries autrement, tu ne pries pas ! », s’est exclamé le pontife en sortant de son texte. Un pèlerinage à Rome peut être l’occasion de « refaire l’expérience de cet immense amour de Dieu », a lancé le Pape en saluant les fidèles francophones présents. « Rien dans cette vie ne peut nous éloigner de son amour de Père », a-t-il poursuivi en s’adressant cette fois aux hispanophones.