Quelque 40 “missionnaires”, dont 35 prêtres ont été assassinés en 2018 affirme un rapport publié par l’agence Fides, liée à la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le 29 décembre 2018.Chaque année, Fides, publie une recension des catholiques “engagés dans la vie de l’Eglise et morts de façon violente”. Si en 2017, ces “missionnaires” tués étaient 23, leur nombre a quasiment doublé en 2018 pour atteindre le chiffre de 40. Ces violences concernent en particulier l’Afrique avec 21 morts : 19 prêtres, un séminariste et une laïque. Le Nigéria et la Centrafrique sont les premiers concernés avec respectivement six et cinq morts, suivis par la République démocratique du Congo et le Cameroun avec trois morts chacun.
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Il s’agit de la première fois en huit ans que l’Amérique n’est pas le premier continent en nombre de morts. Ce continent compte tout de même 15 missionnaires tués, 12 prêtres et trois laïcs. Ces violences se sont toutes produites en Amérique latine, tout particulièrement au Mexique. Pourtant considéré comme très catholique mais gangréné par les trafics et les violences, ce pays compte pas moins de sept missionnaires assassinés, plus haut chiffre pour un pays.
Quatre missionnaires toujours séquestrés
En Asie, trois prêtres ont été assassinés : deux aux Philippines et un en Inde, dans le Kerala. L’Europe compte un missionnaire assassiné, un prêtre congolais desservant la communauté francophone de Berlin (Allemagne), tué en février dernier. Aucun assassinat de missionnaire n’a été dénombré en Océanie.
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L’Agence Fides rappelle également que quatre missionnaires étaient toujours séquestrés à la fin de l’année. Tout d’abord le Père Paolo Dall’Oglio, enlevé en 2013 en Syrie et dont aucune nouvelle tangible n’est parvenue depuis. Au Nigéria, un prêtre est séquestré depuis 2015. Au Mali, le groupe terroriste islamiste Al-Qaïda retient une religieuse depuis 2017 tandis qu’un prêtre a été enlevé au Niger en septembre dernier.