Son avis était attendu. Le CCNE a rendu ce 25 septembre un avis favorable à l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. L’impossibilité d’avoir un enfant est « une souffrance » qui « doit être prise en compte »”, même si les raisons ne sont pas biologiques, a-t-il ainsi affirmé. L’organisme est également favorable à « la levée de l’anonymat des futurs donneurs de sperme », sous réserve qu’ils soient d’accord.
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Le comité a néanmoins renouvelé son opposition à la gestation pour autrui (GPA), c’est-à-dire au recours à une mère porteuse. Pour la fin de vie, le CCNE a jugé que la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui interdit l’euthanasie et le suicide assisté, ne doit pas être modifiée mais qu’elle doit être « mieux connue et mieux respectée ».
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Cet avis doit nourrir les discussions parlementaires qui déboucheront sur un projet de loi présentée avant la fin de l’année et débattu par le Parlement début 2019. Pour mémoire, si l’extension de la PMA est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, le président de la République avait conditionné cette proposition à un avis favorable du CCNE.
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