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Le sentiment de précarité augmente en France

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22 décembre 2017 : Maraude de Noël du Secours Populaire Français. Paris (75), France.

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 11/09/18
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Le baromètre de la pauvreté publié ce mardi révèle une hausse inquiétante de la précarité dans l’Hexagone. Ce mardi 11 septembre, Ipsos publie pour le Secours populaire français le baromètre de la pauvreté 2018, qui traite en particulier de la précarité alimentaire. Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.016 personnes âgées de 15 ans et plus. Ces résultats témoignent d’une « intensification de la pauvreté en France en 2018 ».

Une inquiétude pour les générations futures

Pour le Secours Populaire, « l’intensification de la pauvreté en France en 2018 poursuit une tendance inquiétante ». Selon le rapport, plus d’un tiers des Français y a déjà été confronté. 39% des personnes interrogées affirment avoir déjà connu une situation de pauvreté (alors qu’elles n’étaient que 37% en 2017). De plus, nombreux sont ceux qui sont inquiets quant à l’avenir des générations futures (81% déclarent que leurs enfants seront plus vulnérables face à la pauvreté qu’eux-mêmes).


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Pour les Français, le seuil moyen de pauvreté subjective se situe à 1.118 euros (pour une personne seule). Par ailleurs, 48% des Français disent parvenir à mettre un peu d’argent de côté tandis que 32% déclarent qu’ils perçoivent des revenus qui leur permettent juste de boucler leur budget. 14% des Français reconnaissent vivre à découvert. En résumé, près la moitié de la population estime vivre dans une situation financière inconfortable.

L’alimentation malmenée

Les dépenses telles que le loyer, les actes médicaux, l’électricité et le chauffage peuvent vite devenir problématiques. Pour 13% des personnes interrogées, il est difficile de payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale. 19% affirment qu’il leur est très difficile de partir en vacances au moins une fois par an. Sans parler des restrictions alimentaires. Pour les membres de du Secours populaire, « il est de plus en plus souvent une variable d’ajustement. Ajustement qui peut être quantitatif (manger moins, sauter un repas…) et/ou qualitatif (manger moins équilibré, moins de produits frais…) ». Selon l’étude, 21% des Français ont du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant d’assurer trois repas par jour.



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