Dans un entretien au Parisien, le footballeur Olivier Giroud revient sans détour sur son dévouement pour la France, et sa foi. Alors que les Bleus, auréolés de leur tout frais titre de champions du monde, ont retrouvé jeudi soir la compétition (0-0 en Allemagne, première journée de la Ligue des Nations), le buteur des Bleus, resté muet en Russie, s’est livré avec sincérité au Parisien. Ainsi, à la question « Si vous pouviez remercier une personne pour ce titre, quelle serait-elle ? », celui qui avait embarqué le livre sacré dans ses bagages lors du dernier Mondial, ne fait pas de mystère. « Jésus-Christ » affirme-t-il, puis de développer sa réponse. « Il m’a construit, aidé en tant qu’homme et joueur professionnel, en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher. Pendant ce tournoi, on avait une bonne étoile au-dessus de nous. Un ange gardien ».
Lire aussi :
Connaissez-vous le saint patron des footballeurs ?
Une authentique déclaration d’amour qui s’est manifestée lors de la dernière Coupe du monde par des moments de prière que s’accordait Giroud quelques minutes avant le coup d’envoi de chaque rencontre. « A chaque fois, j’en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c’était la dernière marche et que j’avais encore plus besoin de lui. J’ai été entendu », dit-il.
« Je pense surtout aux combattants de la guerre »
Au-delà de ses convictions religieuses, déjà connues, cet entretien révèle chez le buteur de Chelsea une profonde admiration pour son pays, facette un peu plus méconnue de sa personnalité. « Je suis très attaché à mon pays, à ce maillot. Je suis heureux comme un gosse à chaque sélection. Le moment des hymnes est également assez particulier. Encore plus durant le Mondial. En finale, on était plusieurs à entonner la Marseillaise à tue-tête. C’est une manière de se lâcher, de montrer sa fierté d’être Français », explique Giroud.
Lire aussi :
Ligue Europa : peut-on prier pour que la France gagne ?
Et quand on lui demande si l’équipe de France mérite d’être décorée de la Légion d’honneur par le chef de l’Etat, l’attaquant fait preuve d’une profondeur d’esprit exemplaire. « Je pense surtout aux combattants de la guerre. Ils la méritent bien plus que nous. Ils se battent pour leur pays, certains y laissent leur vie », dit-il tout en reconnaissant attendre avec plaisir la célèbre décoration qu’il promet de bichonner.