Aux côtés d’enseignements d’une haute qualité spirituelle, cette religieuse bénédictine allemande du XIIe siècle, docteur de l’Église, a rédigé des ouvrages célèbres de médecine et de botanique inspirés par ses visions à propos des plantes médicinales et de la nature. Découvrez aujourd’hui le basilic.
Surnommé l’herbe royale, le basilic est certainement l’une des plantes les plus appréciées dans le monde. Il s’impose toujours comme un excellent remède naturel contre la fièvre et l’apoplexie et même la paralysie de la langue. Selon sainte Hildegarde « celui qui souffre de fortes fièvres, qu’il fasse cuire du basilic dans du vin et y ajoute du miel, qu’il filtre cette boisson et en boive souvent à jeun, le soir après le repas et les fièvres passeront ».
L’herbe royale
C’est d’Asie, et plus particulièrement d’Inde, que nous vient le basilic. Il arrive en Italie à la fin du XVe siècle, puis en France au début du XVIe. Surnommé l’herbe royale, le basilic n’était cueilli à cette époque que par le souverain lui même ou certains dignitaires religieux.
Un remède pour conserver une bonne vue
Le basilic apporte des bêta-carotènes : à lui tout seul, il fournit près de 300% de nos besoins journaliers ! Transformé en vitamine A, le bêta-carotène joue un rôle essentiel dans la vision. Il participe aussi à la croissance des os et à la régulation du système immunitaire. Il contribue enfin à la santé de la peau. Le basilic est une source de vitamine K, qui aide à la coagulation du sang et des minéraux comme le magnésium, le calcium et le fer.
Lire aussi :
Quatre aliments qui rendent heureux
En cuisine, cette plante aromatique fait merveille avec les tomates cuites ou crues. Elle se marie bien avec les plats à base d’aubergines ou de poivrons ainsi qu’avec les poissons à chair ferme comme le mulet et le bar. Combiné avec de l’ail, il donne un goût poivré au poulet et sous forme de pesto les meilleures des sauces pour les pâtes. Le vinaigre au basilic ensoleille merveilleusement toutes les salades hivernales.