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Un prêtre abattu en Centrafrique

CENTRAL AFRICA CHURCH

L’Église catholique de Centrafrique endeuillée après un attentat, juillet 2018.

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Agnès Pinard Legry - publié le 02/07/18
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Vicaire général du diocèse de Bambari, l’abbé Firmin Gbagoua a été tué ce 29 juin en Centrafrique par des hommes armés non identifiés. Un assassinat qui témoigne de la recrudescence des violences dans le pays. C’est un nouveau drame qui vient endeuiller le pays. L’abbé Firmin Gbagoua, vicaire général du diocèse de Bambari, « a reçu une balle dans l’abdomen et est mort des suites de ses blessures », a indiqué à l’AFP Uwolowulakana Ikavi, porte-parole de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca).

L’AED a appris avec tristesse l’assassinat — d’une balle à bout portant — ce vendredi 29 juin de l’abbé Firmin Gbagoua, vicaire général du diocèse de Bambari en #Centrafrique. C’est le 3e prêtre tué dans le pays depuis le début de l’année. Nous prions pour la paix dans ce pays.

En fin de journée ce 29 juin, « des Peuls ont tiré sur le vicaire général au niveau de l’archevêché de Bambari et il a rendu l’âme à l’hôpital » dans la nuit de vendredi à samedi, a affirmé un habitant de Bambari sous couvert d’anonymat. « C’était quelqu’un de sérieux, souriant », a-t-il ajouté.


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Ce meurtre intervient alors que des combats se déroulent depuis plusieurs jours dans la région de Kaga-Bandoro (nord du pays) entre des groupes armés. D’après la porte-parole de la Minusca, ces combats continuent d’opposer régulièrement des membres de deux groupes armés et des miliciens dits « d’autodéfense » antibalakas plus au nord, près de Mbrès, dans la région de Kaga-Bandoro.

Le 1er mai, l’église de Fatima située à Bangui avait déjà été attaquée par des hommes armés en plein office religieux. 24 personnes, dont l’abbé Albert Toungoumalé-Baba, ont été tués, 170 autres ont été blessés. Malgré l’appel au calme du cardinal Nzapalainga et du pape François, le niveau de violence en Centrafrique n’a jamais été aussi élevé depuis 2016. Le pays, dont la quasi-totalité vit sous la coupe de groupes armés et de milices, reste dépendant de l’aide internationale pour sa sécurité.


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