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« Solo : A Star Wars Story » : un héros est-il toujours condamné à être seul ?

SOLO A STAR WARS STORY (2018)

Photo by Jonathan Olley - © 2018 - Lucasfilm Ltd.

Louise Alméras - publié le 25/05/18

Sorti le 23 mai, le second film dérivé de la célèbre enseigne Star Wars a reçu un accueil mitigé, surtout de la part des fans inconditionnels, malgré la présence de la mythique « course de Kessel ». Il reste un bon divertissement et tente de raconter l’origine du nom du héros Han Solo.

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Disney s’est associé récemment à la société de production Lucasfilm, fondée par Georges Lucas le créateur de la saga Star Wars, pour réaliser une série de films intitulée A Star Wars Story. En 2016 sortait The Rogue One, qui se situe chronologiquement avant l’épisode IV de la série originelle, et deux ans plus tard, Solo : A Star Wars Story revient sur la jeunesse de Han Solo et l’origine de son nom. Le réalisateur est cette fois Ron Howard, connu pour ses succès tels qu’Apollo 13, Un Homme d’exception et Da Vinci Code. Le film a été projeté en avant-première au festival de Cannes, recevant des avis mitigés. Quoi qu’il en soit, c’est une belle réussite visuelle et une plongée extraordinaire dans l’univers inquiétant de la Guerre des étoiles, où les combats entre le Bien et le Mal sont presque sans fin, tout comme l’imaginaire de son auteur, très bien illustré dans ce dernier volet.

Disney ne nous vend pas du rêve

De la part d’un film de Star Wars, nous attendions sinon Dark Vador, au moins Luke, le plus connu de la famille Skywalker ou encore l’apparition d’un maître Jedi, histoire de retrouver ses repères et l’engouement du Réveil de la Force. Rien de tout cela ici, les personnages principaux sont Han Solo et Qi’ra, une jeune femme avec qui il était sur Corellia, l’équivalent des égouts de l’espace. Il parvient à s’échapper, sans Qi’ra à ses côtés. Il se promet alors de réaliser son rêve, devenir le meilleur pilote de l’univers et de revenir la chercher. D’autres personnages viennent rejoindre l’aventure, comme le robot L3, le joueur de poker Lando Calrissian et Tobias Beckett (Woody Harrelson) pour les moins connus, mais aussi le fidèle co-pilote poilu Chewbacca.




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Après avoir été habitués à des profils typiques de hors-la-loi, il est déstabilisant de découvrir le visage juvénile du jeune acteur Alden Ehrenreich. Il ferait presque penser à un James Bond qui aurait voulu dépasser les frontières terrestres et parcourir l’univers. Moins voyou et plus sensible et romantique, Han Solo est tout de même un héros que l’on a envie de suivre. La bande une fois réunie n’a qu’un but, trouver une grande quantité de la ressource rare que tout le monde s’arrache entre planètes. Des rapports de force entre méchants et opprimés rythment les rencontres et les rebondissements, sur fond d’histoires d’amour. L’intrigue un peu assagie serait-elle due à l’empreinte de Disney ?

SOLO A STAR WARS STORY (2018)
© Lucasfilm

Un héros non-identifié, condamné à être seul ?

Si l’un des buts de l’histoire est de révéler l’origine du nom de Han Solo, qui n’a rien d’exceptionnel et n’ajoute pas vraiment à l’intrigue, il pourrait en tout cas nous renseigner sur la nature d’un véritable héros qui, ayant mis son ego de côté, cherche à demeurer anonyme. C’est aussi pour se protéger. Car on l’apprend aussi, il ne faut faire confiance à personne.


JEDI KNIGHT

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Han Solo l’apprendra à ses dépens ou non, car la perspective de sauver sa vie et celle des autres est le plus important. Un héros est-il donc condamné à être seul ou bien est-ce la chose la plus terrible qui puisse lui arriver, comme le dit l’un d’entre eux qui meurt pendant le film ?

Des scènes mythiques dans un scénario trop mou

La célèbre scène du Falcon Millenium avec Han Solo aux commandes traversant l’espace s’est enfin concrétisée à l’écran, dans un décor de science-fiction incroyable. D’autres scènes méritent l’intérêt du spectateur qui saura raccrocher son attention pour l’occasion entre certains petits coups de mou dans le scénario. Heureusement, le jeu des acteurs est parfait, mais les effets spéciaux ne sont parfois pas suffisants pour nous faire oublier que nous sommes venus voir un Star Wars. À chacun d’y prendre son parti.

SOLO A STAR WARS STORY (2018)
Photo by Jonathan Olley - © 2018 - Lucasfilm Ltd.

Deux forces en tout cas continuent de se combattre, même au sein de la relation amoureuse entre Han et Qi’ra : le Bien et le Mal. C’est même la figure du diable qui apparaît à un moment. Entre trahison et confiance, soutiens et meurtres, les personnages finissent souvent par connaître les limites de la transgression du Bien. Nous attendons maintenant la suite.

Tags:
Cinémastar wars
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